Alors que le verdict du procès sur le detournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement n’est pas encore tombé, le ministère public vient de requérir 10 ans de prison et une amende équivalant à 3 fois la somme de 33. 500 dollars américains (trouvés sur les prévenus) à l’encontre de l’ancien Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga et son fils Joël Bakonga jugés en flagrance au Parquet général près la Cour de cassation pour « transfert illicite de fonds ».
Des fonds que le principal inculpé ne reconnaît pas devant la Cour de Cassation qui statue en matière de flagrance.
« On n’a pas trouvé l’argent dans ma valise. Je ne sais pas à quel moment moi, Willy Bakonga, j’ai transféré de l’argent sale. Je suis allé à Brazzaville parce que j’ai des problèmes de santé, c’est un problème de poison« , explique le promoteur du Lycée Mme de Sevigné, qui confie avoir « déjà perdu 20 kilos ».
Après avoir vainement tenté de disculper son fils Joël, interpellé en même temps que lui à Brazzaville et également jugé pour « violation de la réglementation sur le transport d’argent à l’étranger », l’ancien ministre insiste que le fait que « la responsabilité est individuelle« .
Même revers pour ses avocats qui ont évoqué « la violation du droit de la défense » et sollicité, dans la foulée, la relaxe.
La Cour a estimé que ce préalable est une « distraction de la procédure ».
Après le procès en flagrance, Willy Bakonga devrait, en principe, être jugé pour détournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement de base en RDC.
L’actuel procès en flagrance est toujours en cours au Parquet général près la Cour de Cassation.
Le Mandat avec Topcongo.fm