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Campagne électorale: le peuple s’enivre des promesses et oublie le passé

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Des promesses et encore des promesses, voilà de quoi les candidats à la présidentielle enivrent l’électorat congolais. Curieusement, ce sont les mêmes qui tiennent les rennes du pouvoir depuis 1960 et n’ont tenu aucun engagement vis-à-vis du peuple sauf les deals passés avec leurs parrains occidentaux et ou asiatiques. Depuis le 20 décembre dernier, les candidats sont à l’assaut de l’électorat et promettent monts et merveilles dans une ambiance curieusement chaleureuse, sans révéler les intérêts obscurs qu’ils portent.*

Après la démolition des fondements de la nation congolaise et la confiscation du pouvoir au souverain primaire extrêmement clochardisé, les candidats président semblent trouver un terrain propice.
Anesthésiés par les polos, les pagnes et les espèces trébuchantes, les Congolais oublient facilement l’histoire de leur pays et le passé de leurs candidats au point d’ovationner frénétiquement l’annonce de chaque promesse démagogique. Certains candidats donnent l’impression de vouloir conquérir le pouvoir pour réaliser leurs promesses alors qu’ils devraient d’abord rendre compte des fonctions exercées auparavant.
Oui, un projet de société se conçoit sur base de bonnes intentions et de projections mais sa crédibilité dépend de la capacité du candidat à trouver des solutions aux problèmes, des intérêts qu’il porte et de son amour à servir ou se sacrifier pour le peuple.
Pendant la campagne, les candidats aux législatives sont prêts à tout faire, mais une fois élue, le discours change. « Le travail du député n’est pas de Construire des routes… », apprend-t-on dans les couloirs du Palais du peuple.

Ces défis éternels du Congo
Corruption, pauvreté, guerre, pillage des minerais, absence criante d’infrastructures socio-économiques, démission de l’État, sous-traitance ou recolonisation de la RD Congo, balkanisation du pays, pillage des entreprises stratégiques, fuite des cerveaux et des capitaux, autant de défis à relever par le futur Président de la République de la RDC.

Des promesses face aux intérêts étrangers

La RDC est un pays sous continent et au cœur de nombreux enjeux internationaux. Et la plupart des candidats président en lice représentent des intérêts étrangers qui contrastent avec les objectifs tendant à développer la RDC ou de sortir son peuple de la misère. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un regard sur la charte de l’impérialisme, le discours historique du Roi Léopold Il, les accords de Lemera et du M23, le Code minier de 2002 ou encore sur certains plusieurs contrats signés avec les multinationales occidentales…Nul ne peut servir deux maîtres à la fois, dit-on.
Du coup, les promesses ses candidats ne servent qu’à doper les esprits mais s’évanouissent même quand leurs auteurs sont élus à cause de la supprematie des intérêts de la communauté internationale sur ceux des peuples africains.
Aux Congolais de se réveiller !

Le Mandat

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