Au cœur du débat
DÉBOUTÉ PAR LE CONSEIL D’ÉTAT, DÉMASQUÉ PAR JUDITH SUMINWA, TRAQUÉ PAR JB BEMBA, LE DG MUKENDI PRÉPARE LE CHAOS
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1 semaine agoon
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La Redaction
Ceux qui avaient dit qu’on ne donne pas la gestion à un pauvre, n’avaient pas tort. Cet adage a tendance à se concrétiser aux Lignes Maritimes Congolaises (LMC).
La stratégie du chaos à la rwandaise
Se faire passer pour victime alors qu’on est coupable , s’appelle Jean Claude MUKENDI, coincé dans sa délinquance financière et son trafic d’influence au motif qu’il serait pour les uns ami du chef de L’Etat, son cousin, selon lui-même, voudrait créer une situation chaotique en organisant, en complicité avec ses permanents syndicaux, ses partenaires dans les détournements de fonds publics, des impaiements des salaires d’où la désinformation pour éviter coûte que coûte la transparence et la traçabilité qu’organise l’application de l’arrêté ministériel n° VPM/MTVCD/CAB/007/2024 DU 06 février 2025 modifiant et complétant l’arrêté 065/CAB/MTVCD/2024 du 13 février 2024 portant régulation de l’Exploitation de trafic maritime en provenance et à destination de la République Démocratique du Congo.
C’est triste et désolant, le scénario que s’apprête à nous offrir Monsieur Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA. Alerté par la situation au sein de l’OCC, moins grave que celle qui prévaut au sein de LMC, consécutive aux engagements et promotions n’ayant respecté aucune procédure et ne prenant pas en compte le climat qui prévaut dans le pays ainsi que les efforts consentis par le Chef de l’Etat pour l’unité du pays, MUKENDI qui ne vise que ses intérêts personnels et ceux de sa famille, se propose de faire obstacle à Madame la Première Ministre et au Vice-premier ministre en charge des Transports qui viennent de mettre fin à ses pratiques mafieuses de pillage des fonds publics contenues dans des Protocoles d’accord passés avec AMICONGO (15% ), Provinces du Haut- Katanga (20%) et Lualaba (15%) sans omettre les autres rétrocommissions perçues après chaque paiement effectué, par des notes de crédit émises en faveur des assujettis.
La famille et l’enrichissement illicite d’abord, l’état de droit après!
À ces magouilles, il a initié, comme tout parent irresponsable, sa femme, ses enfants et membres de famille qu’il devrait protéger, sans tenir compte du risque de voir toute la famille être appréhendée au même moment.
Pour illustrer nos propos, il a placé ses enfants et membres de famille, sans expériences, compétences et profils requis en violation permanente de la Convention collective qu’il modifie à tout moment pour asseoir ses pratiques frauduleuses ainsi que le faux et usage des faux. Parmi ces modifications, ils ont inséré des stipulations dans la Convention collective, avec son ancien titulaire Tshizainga, pour faire d’office tout DG qui vient dans LMC, directeur et payer les agents en détachement. MUKENDI perçoit de ce fait des émoluments et des rémunérations comme mandataire et agent. Donc, double statut juridique. Est-ce que on peut être avare et voleur comme cela ?
Il a fait de ses membres de famille de cadres de direction en moins d’une année d’ancienneté dans une entreprise publique, avec la complicité de Lambert Mende qui, au regard de son âge devrait refléter une certaine probité et sagesse. Cette situation ne s’est jamais produite sous Mobutu, sous Mzee Kabila, même sous Joseph KABILA qu’on dit être rwandais. Peut-être c’est une nouvelle forme de maltraitance et frustration made in état de droit, le peuple d’abord.
Ci-après un petit échantillon de ses membres de famille qu’il a placés partout aux postes clés croyant qu’il peut voler tout le temps l’État congolais en toute impunité à savoir : Anvers en Belgique (Jourdain MBIYAMUENZA MUKENDI Directeur, son fils aîné), Directeur Juridique et administrateur représentant des intérêts de LMC dans AMICONGO, Israël MBIYAMUENZA KALALA (Il a été proposé par son oncle DG à AMICONGO mais face au rejet de ce népotisme par le Conseil d’administration d’AMICONGO, il amènera son professeur de L’UPC et en fera ADG à AMICONGO en lieu et place des directeurs de LMC qui ont toujours occupé ce poste conformément aux textes de partage de responsabilités au sein d’AMICONGO), directeur à l’informatique, son second Fils, Daniel TSHIMANGA, à son assistanat, son troisième fils névrosé, MUKENDI MBIYAMUENZA Jean Christophe, sans qualifications et comme Parsec son cadet au grade respectivement de sous-directeur et chef de service alors qu’ils sont Diplômés d’état (comme disait le comédien Yandi Mosi azua grade akola na yango), au Secrétariat du Conseil d’administration, son neveu, ERIC MUFURA, à la DRH et logistiques, son neveu Étienne MUFURA et son beau-frère Franklin MULUNDA, un agent de bureau à la DGRAD devenu directeur à LMC), aux Études, son neveu, Alain KADIMA, au Commercial et exploitation, son beau-frère du côté de sa femme et beau-frère de Mr Tshizainga, ancien DG, Bruce MABENGO, tous de nouveaux ; aux finances, BOSENGA Norbert, un ancien agent de recouvrement et parrain de son fils aîné, peu compétent et courtisan, utilisé comme garçon de course par plusieurs mandataires toujours disposé à faire le maboko Banque et apposer ses signatures pour servir de fusible aux mandataires moyennant des pourboires), au Lualaba et Haut – Katanga (ses neveux, nièces, cousins et cousines).
Il ne voudrait pas voir sous ses yeux, toutes ces manœuvres et efforts tombés à l’eau si et seulement si la transparence et la traçabilité des droits de trafic étaient maintenues suivant le nouvel Arrêté.
Il oublit que la fraude corrompt tout et annule en droit. Ce qui voudrait dire qu’après un audit administratif sérieux, toutes ces décisions seront annulées et chacun sera au grade que lui reconnaît la convention collective.
Pourquoi le PRÉSIDENT Félix Tshisekedi qui vient de montrer de la rigueur à l’endroit de gardes de la Première Ministre qui ont causé la mort du Policier dans l’exercice de ses fonctions en disant qu’il n’ y a pas d’intouchables, ne montre-t-il pas la même rigueur à l’endroit de ce mandataire qui viole aussi les lois du pays tuant aussi les gens dans l’exercice de leur fonction ? Est-ce une justice à double vitesse ? Jean Claude Mukendi mérite plus que ces gardes car le nombre des morts sans décomptes finals suite aux détournements et les morts par frustrations au sein de LMC est connu de l’hôpital du Cinquantenaire.
MUKENDI démasqué mais refuse de se laisser faire
Lors d’une rencontre entre les syndicalistes et le Ministre d’état au Portefeuille, Jean Lucien BUSSA, qui a lui-même beaucoup de cadavres dans son placard, leur a fait savoir qu’il ne sait plus les défendre devant les décisions prises par la primature et la Vice-primature aux transports.
Déçus de cette communication, ils sont rentrés chez MUKENDI, le tireur de ficelles, et se sont résolus, pour éviter l’audit de gestion qui va étaler les millions de dollars de fonds publics détournés par le prénommé et sa clique, de diffuser de fake news selon lesquelles les agents ne seront plus payés parce que l’État à repris les droits de trafic. Ce qui est faux.
Le Gouvernement n’a fait que mettre en place un système de transparence et de traçabilité des droits de trafic payés pour atteindre les objectifs pour lesquels l’État les a retrocedés à LMC et servir au plus grand nombre et non à une clique des voleurs et la famille de MUKENDI qui tient à tout prix à quitter sa précarité chronique par le partage d’argent volé, produit de l’intelligence des gens que MUKENDI offusque sous prétexte de sa proximité avec la famille présidentielle comme si nous étions à l’époque féodale où tous les biens de la société appartenaient à une ou quelques familles.
L’intersyndicale instrumentalisée
Ainsi, ces syndicalistes de Pacotilles déçus, veulent soulever les agents en leur faisant croire qu’ils ne seront plus payés. Comme on le sait, sans exploitation maritime, avec des fonds publics destinés à redymiser l’exploitation maritime, achater des navires en propre et assurer le fonctionnement de l’entreprise, MUKENDI a préféré engager, selon son étude stratégique avec comme projet phare le transport routier dans une entreprise de transport maritime, plus de 1200 personnes sans appel à candidatures, faisant passer le nombre du personnel qu’il a trouvé à 221 agents dont 9 directeurs, 171 cadres de collaboration et moins de 40 agents d’execution à plus de 1450 dont plus de 120 directeurs juste pour payer les gros salaires , 1300 Cadres de collaboration et d’exécution alourdissant ainsi l’enveloppe salariale de 1,2 million USD à 18,4 millions USD.
Le seul moyen de payer ces gens qui viennent juste pour signer les listes de présences est les droits de trafic que MUKENDI a transformés en recettes d’exploitation de LMC, alors que l’exploitation est quasi nulle. À quoi ont servi les états généraux du Portefeuille si cela n’a pas abouti à chasser les incompétents ?Qu’attendre d’une telle mégalomanie ? Autant de questions sans réponse.
MUKENDI a besoin des soutiens
Pour réussir le chaos et sauver sa peau, il croit à ses soutiens à la Présidence, au ministère du Portefeuille, les syndicalistes dont les épouses, enfants et membres de famille ont été engagés et ses membres de famille constituant le gros de ses engagements; ses différentes copines avec lesquelles il s’est amouraché en Balthazar sans respect à ses propres fils dans la société. Il se murmure, qu’il se serait même, selon certaines indiscrétions, disputé une copine avec un de ses neveux. Voilà ce qui arrive quand on commence à avoir l’argent et à chercher à s’enrichir quand on atteint le troisième âge; on ne sait plus se contenir.
L’arrêté ramène tout à LMC
Il est évident qu’avec toutes ces manœuvres écartées, les droits de trafic rapporteront gros à LMC et pas moins de 100 millions USD l’an. Car certaines sommes étaient ponctionnées à la source et ne sont jamais rentrées dans les comptes de LMC. Pour preuves, en 2022, année de nomination de MUKENDI comme DG, LMC n’a encaissé que 98.555 usd sur le Brut pétrolier exporté contre 2.093.239,73 usd des notes de débit émises. De faux chiffres, car au cours de la même année, la Banque centrale renseigne 8,499 millions de barils soit 1.351.880 M3 revenant à 2.703.760 usd à encaisser sur les droits de trafic si on appliquait le taux de de 2 $/M3.
En outre, pendant que la Banque centrale chiffre à plus de 8,4 millions de barils ces 5 dernières années, AMICONGO et LMC renseignent des faux chiffres avec moins de 7,5 millions de barils produits sans preuve de soubassement qui est le BL. Comme vous pouvez déjà le remarquer une vraie traçabilité et transparence risquent de dévoiler des écarts énormes dont MUKENDI veut empêcher que la vérité soit connue. Il crée ainsi une psychose de désinformation du fait que les agents n’ont pas accès à la vraie information.
Les mécanismes mis en place par Mukendi et son Directeur Financier, Monsieur BOSENGA et qui a bénéficié du soutien du Portefeuille, du Conseil d’administration et de l’intersyndicale est en train de tomber.
Le Portefeuille embarrassé
Jean Lucien BUSSA qui veut sauver sa peau après avoir soutenu cette mascarade, ne sait plus les défendre.
Bussa sera-t-il à mesure de suspendre ce Kleptomane sans vergogne ni éthique qui manque même le sens de dignité au point de voyager avec sa femme et ses enfants au vu et au su de tout le monde sans avoir peur de l’audit ? Souvenez-vous qu’il faisait parti de la délégation présidentielle pour une visite officielle au Japon en mars-avril 2024.
Ce voyage fut annulé et communiqué par les services de la Présidence 4 jours avant la mission. Mais MUKENDI est parti aux frais de LMC et il a été rejoint par sa femme et ses enfants en Turquie où il était avec son Directeur commercial et exploitation de l’époque, un certain Cédric KILENDA, le Parrain de son neveu Israël (devenu avec le beau-frère de Mukendi, Franklin Mulunda, de Directeur alors que tous deux avaient de contrat à durée déterminé), pour confectionner et s’acheter des habits et les matériels de construction de leurs immeubles et rentrer 12 jours après aux frais de LMC. Ils n’ont pas été interpellés ni contraints de rembourser les frais de mission. Voilà un exemple patent de cet homme et de l’impunité dans ce pays. On dira que l’audit n’a rien vu ?
La manipulation de MUKENDI se faisant passer pour le cousin du Chef de l’état est connue de toutes les instances du pays qui, parfois, se demandent à quoi cela servirait d’enquêter sur cet homme que l’on défend à la haute sphère malgré son incompétence et ses dérives financières frisant l’impunité ? Car ce qu’il fait engageant sa femme et ses enfants au grade de directeur ne s’est jamais fait dans ce pays et même lui Mukendi qui fut administratif de LMC depuis son engagement, sait que jamais une telle pratique n’a existée. Il le fait se croyant puissant et intouchable.
Conseil d’État, PM et VPM en collusion avec la Présidence ?
C’est pourquoi nous félicitons le Conseil d’État, la Première Ministre et surtout le VPM Bemba Gombo que l’on salit mais qui reste imperturbable pour bouter dehors ce conglomérat des tricheurs, détourneurs et voleurs qui font la honte du Chef de l’Etat et qui sont malheureusement protégés par certains ministres dont l’adresse de la Première Ministre les appelant à l’intégrité et à être le modèle devant le peuple qui les regarde n’a eu aucun effet.
Habitué à la magouille et à la tricherie, le portefeuille est devenu l’eldorado des maffieux avions – nous dénoncé. Que fera Bussa dont le fils Gael BUSSA est ami au neveu de Mukendi depuis l’université Protestanthe au Congo (UPC) avec qui ils ont sympathisé jusqu’à aller à l’encontre de l’unité gouvernementale en demandant à un VPM de retirer son arrêté ? Bussa n’est rien d’autre que le complice privilégié du désastre des entreprises publiques et de la gestion calamiteuse de nos sociétés commerciales.
BUSSA saura-t-il suspendre JC Mukendi à titre conservatoire ?
La grande question est de savoir si le Ministre du Portefeuille saura aller au bout de la logique en sanctionnant Mukendi qui a fait pire que le DG de Congo Airways qui a été suspendu pour une durée indéterminée et éjecté de ses fonctions.
Le Mandat