Sauf mauvaise foi manifeste, nul ne peut reprocher à Christophe Lutundula, Modeste Mutinga et Muhindo Nzangi. Ces ministres de l’Union sacrée issus d’Ensemble pour la République n’avait plus de choix que d’avaliser l’ambition de leur boss « Fatshi », lors de la réunion ad hoc à la cité l’OUA.
Alors que Christian Mwando Nsimba et Chérubin Okende, désormais ex-ministers du Plan et des Transports ont, au nom de la constance politique, décidé d’abandonner leur poste au sein du gouvernement Sama, ce n’est pas le cas pour leurs trois collègues.
A en croire, un document émanant des câbles de la présidence et scruté par lemandat, le VPM en charge des Affaires étrangères Christophe Lutundula, son collège de l’Enseignement supérieur et universitaire, Muhindo Nzangi et celui des Actions humanitaires, Modeste Mutinga, ont réitéré leur soutien à la ligne politique et la vision du magistrat suprême.
L’Ensemble pour la République n’avait pas donné des injonctions aux ministres ou mandataires de quitter leurs fonctions. « Nous sommes en démocratie, chacun (ministres) est libre de faire ce qu’il veut. Ce sont des adultes, je n’ai pas à leur dicter leur conduite », a indiqué Katumbi dans une interview accordée à Jeune Afrique.
Nicolas Kayembe