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Économie

Taux de change : les indicateurs de la BCC en contraste avec les résultats sur terrain

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Alors que la RDC, plus particulièrement la ville de Kinshasa, assiste à une dépréciation significative du Franc congolais (FC), la Banque centrale du Congo (BCC) annonce que le taux de change est resté stable sur les deux segments du marché de change.

Dans presque tous les coins de Kinshasa, un dollar américain s’échange actuellement entre 2200 et 2300 FC. Pendant ce temps, la BCC note sur ses statistiques que la période allant du 30 décembre 2022 au 6 janvier 2023, la monnaie nationale s’est dépréciée de 0,3%, situant le cours à l’indicatif à 2020 CDF le dollar américain.

A en croire les experts en économie, le dérèglement du taux de change se justifie par l’abondance des francs congolais sur le marché. L’abondance des billets de la monnaie locale est aussi induite par la planche à billets. Il s’agit là d’un mécanisme d’impression des nouvelles billets pour les financements monétaires par l’Etat, guidé par des raisons qui sont siennes notamment paiement des salaires. Ce qui fait que les devises, le cas de la RDC, le dollar américain, se fait de plus en plus rare sur le marché, parce qu’il ya montée des billets de la monnaie nationale.

La BCC indique dans son document qu’au parallèle, le Franc congolais s’est déprécié de 1,8% établissant le taux de change à 2,145 CDF le dollar américain.

Pour revenir à l’ordre, cet expert estime qu’il faut retirer les Francs congolais de la circulation ou alors repenser le paiement des dépenses de l’Etat en dollars et pas en francs congolais. Une responsabilité de la Banque Centrale Congo, en vue d’éviter la hausse des prix de première nécessité sur le marché.

Donnât Lengo, président des cambistes constate, par ailleurs que, la dépréciation du Francs congolais est dûe aussi aux effets des festivités de fin d’année, car les opérateurs économiques qui ont dépensé considérablement leur monnaie internationale, tiennent à constituer leurs caisses en devise en retenant les dollars, pour continuer leur activité commerciale.

Nicolas Kayembe

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