Connect with us

POLITIQUE

Attentat de Kasindi : Mushikiwabo s’insurge contre cet acte «odieux et inhumain»

Published

on

Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a condamné avec la dernière énergie vendredi l’attentat à la bombe contre une église pentecôtiste dans l’est de la RDC.

Selon les autorités, l’attentat de dimanche 15 janvier à Kasindi, une ville de la province du Nord-Kivu, a fait au moins 14 morts et plus de 60 blessés. Le groupe État islamique et son organe de presse Aamaq ont déclaré que les militants avaient placé un engin explosif à l’intérieur de l’église et l’avaient fait exploser pendant que les gens priaient.

Mushikiwabo dénonce qu’il s’agit d’un «acte terroriste odieux, cruel et inhumain» à l’encontre d’innocentes populations civiles que rien ne peut justifier ».

“ La secrétaire générale tient à exprimer aux autorités et à l’ensemble de la population congolaise la pleine solidarité de la famille francophone ”, peut-on lire dans le communiqué de l’OIF.

La Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) a procédé mercredi à l’évacuation vers Goma des personnes grièvement blessées lors de cet attentat.

En somme, six personnes ont été évacuées par des hélicoptères de la mission onusienne de Beni vers Goma. Elles étaient soignées jusque-là à l’hôpital général de Beni où elles avaient été évacuées une première fois depuis Kasindi, le 16 janvier. Parmi ces blessés, on compte trois femmes, a précisé la Monusco.

Cette source poursuit que, le médecin-directeur de l’hôpital général de Beni, le docteur Jérémie Muhindo, soutient que son établissement connaît actuellement une « saturation ». C’est ce qui a conduit à la décision d’envoyer certains blessés à Goma pour leur prise en charge. Il a annoncé que d’autres blessés doivent arriver de Kasindi et dit avoir sollicité la Monusco pour prendre en charge certains d’entre eux dans son hôpital de Mavivi.

La violence sévit depuis des décennies dans l’est de la RDC, où plus de 120 groupes armés et milices d’autodéfense se disputent les terres et le pouvoir. Selon les Nations unies, près de six millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays et des centaines de milliers sont confrontées à une insécurité alimentaire extrême.

 

Nicolas Kayembe

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *