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POLITIQUE

La proposition de loi Tshiani alignée pour la session de mars (calendrier)

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Daniel Safu avait averti quiconque viendra avec la loi Tshiani à l’Assemblée nationale signera son certificat de décès. Une menace sans effet. Cette loi vient d’être alignée pour la session de mars 2023.

L’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani, encourage les députés nationaux à adopter sa proposition de loi réservant les fonctions de souveraineté aux « Congolais de père et de mère pour éviter des conflits d’intérêt au sommet de l’Etat et protéger la souveraineté nationale.

Ce texte endossé à l’Assemblée nationale par le deputé Nsingi Pululu divise la classe politique. Si certains partisans du président Félix Tshisekedi sont favorables à son adoption par la représentation nationale, à l’opposition, par contre, on le juge « discriminatoire. »

D’aucuns estiment qu’il s’agit d’une initiative visant à écarter particulièrement Moïse Katumbi de la course à la présidentielle.

Daniel Safu, député d’Ensemble pour le changement, avait lancé une menace sévère contre cette proposition de loi. « À l’heure actuelle, l’espoir des congolais c’est Katumbi. Le jour où cette loi sera votée, si c’est à 8h, à 9h ce régime tombe », a-t-il prévenu.

En réaction, le président de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso a répliqué à Safu : « Si tu as bouffé l’argent d’autrui c’est ton problème et pas le mien. Moi je ne vis pas dans une maison chinoise ».

Il a fait savoir que « celui qui se reconnaît congolais doit rester calme. Que personne ne fuie. La proposition de loi Tshiani sera inscrite au calendrier et nous allons faire un débat entre congolais. »

Dans le calendrier des travaux de la session ordinaire de mars publié ce lundi, la proposition de la loi relative à la nationalité congolaise est classée 16ème de la liste.

Selon l’article 24 de la proposition de loi Tshiani, « pour des raisons de loyauté et de fidélité à la nation congolaise, l’exercice de la fonction du président de la République, du président de l’Assemblée nationale et celui du Sénat, n’est réservée qu’aux seuls congolais nés de père et mère. »

Pour la sénatrice Francine Muyumba, la « la question de la Congolité a déjà été vidée de toute substance par la Constitution congolaise. »

Nicolas Kayembe

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