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Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe: Abdalah Bilenge sacrifié sur l’autel des intérêts partisans

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20 ans de travaux forcés et 10 millions de Francs congolais des dommages-intérêts à chaque partie civile, telle est la teneur de l’Arrêt prononcé vendredi 08 janvier dernier contre le DG de la RVA par la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe. Abdalah Bilenge est condamné, selon les termes de la Cour, pour avoir utilisé les cotisations sociales dues à la CNSS, l’INPP, l’ONEM et la DGI, pour payer les salaires du personnel et les charges des aéroports. La Cour reconnait pourtant que l’inculpé n’a pas décaissé les fonds pour lui mais lui reproche d’avoir payé le personnel et entretenu l’outil de production. Une parodie de justice qui ne relève pas du droit, commentent les initiés.

Scandale judiciaire

Les avocats de Bilenge crient au scandale judiciaire et fustigent une instrumentalisation de la justice par des Conseillers occultes de la Présidence, laquelle met à mal la crédibilité et l’indépendance de la justice congolaise.

Pour soutenir leur argument, le Conseil du DG Abdalah Bilenge a pu démontrer qu’il n’y a aucun détournement au moment où les fonds prétendument détournés n’ont jamais été décaissés. En sa qualité de manager avisé, Abdalah Bilenge fait de tout son mieux pour relever l’entreprise de ses difficultés de trésorerie en donnant priorité aux charges du personnel et à l’outil de production.

Les cotisations sociales dues aux établissements publics précités font partie de la dette sociale de la RVA comme c’est le cas dans beaucoup d’autres entreprises du Portefeuille de l’Etat. Ces cotisations qui représentent 550.000$ par mois à la RVA n’ont pas été payées sur une longue période pour des raisons de trésorerie et non pas suite à un détournement.

Pour s’en convaincre, les avocats de Bilenge font remarquer que depuis la détention de leur client, la RVA est gérée par son DGA Pambu Pambu de l’Udps, et n’a pas payé les cotisations sociales dues à la CNSS, INPP, ONEM et DGI alors que le personnel a été payé en août et septembre 2020. « Peut-on aussi conclure que l’Udps Pambu Pambu a aussi détourné 1.100.000$ des cotisations ? s’interroge un agent de la RVA abassourdi.
 » Condamner le DG Abdalah Bilenge pour cette dette sociale sans les autres directeurs généraux l’ayant précédé ou des autres entreprises publiques, ce serait une injustice criante qui frise un complot », poursuit cet agent à l’aéroport de Ndjili.
Même les non initiés du droit économique savent que les dépenses prioritaires dans une entreprise sont les remunérations et l’outil de production pour créer les richesses à partager.

Vue panoramique de l’aérogare de Goma modernié par Abdalah Bilenge

La tête de Bilenge mise à prix

La thèse du complot contre Abdalah Bilenge, c’est aussi celle que soutiennent certains analystes au regard des torchons qui circulent dans les réseaux sociaux et de l’ingérence des personnes sans fonctions officielles mais qui se font passé pour des Conseillers occultes du Chef de l’État.

Et ce sont ces cabinets politiques qui seraient à la manoeuvre dans le but d’avoir une main mise sur les ressources de la RVA.
Ils multiplient par ailleurs des torchons dans les réseaux sociaux pour enfoncer leur bête noire et accusent même certains proches de Bilenge, le Conseil d’administration ainsi que les syndicats de vouloir destabiliser le DGA Pambu Pambu qui assure aujourd’hui l’intérim.

Ces pêcheurs en eaux troubles oublient cependant que la RVA n’est pas une entreprise comme la Gecamines ou la Sonas où l’on peut facilement puiser de l’argent.

Si la RVA demeure à ce jour l’unique entreprise à avoir réussi le processus de la réforme, c’est grâce au savoir faire managérial et à la gestion drastique imprimées par Bilenge Abdalah, lesquels inspirent encore la confiance de certains partenaires financiers.

Abdalah Bilenge a conduit avec succès le processus de sécurisation de l’espace aérien congolais et de modernisation des infrastructures aériennes, à tel point que la RDC n’est plus un trou noir.
Son savoir faire a permis l’inauguration le weekend dernier de l’aéroport de Kalemie avec une piste moderne et bien balisée de 2500m sur 40.

Le développement de cette infrastructure sous le regard vigilant de Bilenge fait que des compagnies aériennes crédibles commencent à fréquenter le Tanganyika, une province jadis enclavée. Voir vidéo.

C’est bien Abdalah Bilenge qui vient de moderniser l’aéroport de Goma qui vient d’accueillir les premiers vols d’Air Tanzania grâce à sa piste de 3000 mètres complètement balisée et équipée par la RVA.

Alors que le pays marque les points dans l’aéronautique, la justice condamne l’artisan de ces progrès pour avoir privilégié dans ses dépenses le personnel et l’outil de production. Un scandale qui n’en est pas un !

Un verdict suicidaire pour la RVA

Le verdict requis par le ministère public et confirmé par la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, provoque la colère à la RVA où des mouvements de grève sont annoncés. Les agens et cadres de la RVA qui cumulent déjà cinq mois d’arriérés de salaires, craignent de voir leur Société sombrer dans les veilléités du passé et revivre un nouveau calvaire. Surtout que le seul Directeur à avoir remis l’entreprise sur les rails et contenu la crise sociale est Bilenge.

Des analystes avisés restent convaincus que les instigateurs de l’action judiciaire contre Bilenge veulent déstabiliser la RVA pour des intérêts partisans.

La piste de l’aéroport de Goma modernisée pour accueillir même les vols internationaux

Et le départ de cette matière grise dans le management aéronautique portera un coup dur à la RVA, seule Société à bénéficier à ce jour de l’appui financier des bailleurs comme la Banque mondiale et la BAD.

Il sied de rappeler que les partenaires financiers ont stoppé leur appui à d’autres entreprises publiques à cause de la megestion qu’ils n’ont jusqu’ici remarqué à la RVA.

Il faut craindre que les appetits gloutons des Conseillers occultes viennent à tarir les financements des partenaires même celui d’Eximbank qui doit servir à la construction de l’aérogare moderne.

Il est que le Chef de l’État qui a eu l’ingénieuse décision de reconduire Abdalah Bilenge pour son savoir faire, intervienne afin de sauver la RVA de la prédation programmée.
Condamner un mandataire pour avoir prioriser les rémunérations du personnel et l’outil de production est une parodie de justice, qui n’a rien à avoir avec le Droit.

Le Mandat

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