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PORTEFEUILLE: JEAN LUCIEN BUSSA DÉFEND LES CRITÈRES SUR LE CHOIX DES MANDATAIRES

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Le Ministre d’État en charge du Portefeuille met le cap sur la redynamisation du Portefeuille de l’État dans sa participation au Budget national.

En effet, à l’époque de la deuxième République, les entreprises publiques comme la Snel, la Gécamines, la REGIDESO ou la Miba, étaient de grands contributeurs au budget de l’État bien loin que la DGDA actuelle. Mais au fil de temps, cette tendance s’est enlisée et ces entreprises sont devenues de canards boiteux.
Pour le Ministre, il ne s’agit pas de la faute du secteur mais des animateurs à la tête de ces entreprises hautement politisées. Lors du 10 ème conseil des ministres, il a donné le profil de mandataires qu’il estimait importants pour conduire à la destinée et au mieux de celles-ci. Un des points importants était qu’il souhaitait un mandataire fils- maison ayant fait carrière.
Que veut dire faire carrière ?
Dans nos entreprises publiques, la carrière commence aux manœuvres pour terminer au chef de service. Il se fait que certains mandataires ont pistonné leurs enfants en leur bombardant de grades sans niveau, ni compétence encore moins la carrière. Selon eux, être directeur c’est donner du travail aux autres et se contenter de leur intelligence. C’est ici où J. L. BUSSA insiste sur la méritocratie, le niveau académique, et la compétence dans le secteur. Remettra-t-il en cause les promotions réalisées dans la cacophonie qui, non seulement accroissent les charges du personnel mais n’offrent pas à l’entreprise les dirigeants et de directeurs qu’il faut. Être directeur n’est pas un poste de carrière.

Certains directeurs n’ont pas signé comme agent et n’ont aucune trace dans la liste de présences de leurs sociétés. N’ayant pas gravi les échelons ou n’ayant pas été cadres de collaboration, ils n’ont rien dans la tête. Ce n’est pas le poste ou grade qui fait l’affaire mais la connaissance et la participation dans la vie de l’entreprise. Ce qu’on a apporté, ce qu’on a créé, ce qu’on peut proposer en cas de problème ou de difficultés.

Si nos entreprises sont devenues de jouisseuses de redevances et taxes, c’est par le fait de mauvais choix de mandataires et de l’incompétence de ses directeurs venus de nulle part qui se contentent de facturer les redevances et partager entre eux.

Le Ministre Bussa insiste sur le fait que le mandataire doit être à mesure de bien maîtriser son entreprise mais encore plus la gestion axée sur les résultats.
L’accent mis sur ce mode de gestion est très déterminant dans la mesure où il fait l’adéquation entre les résultats et la qualités des mandataires et de ses collaborateurs directs dont les directeurs. Elle répond à trois questions fondamentales à savoir : avons-nous fait de bons choix, sommes-nous sur le bon chemin et enfin comment en pouvons-nous en être sûrs ?
Elle est bâtie sur cinq principes ayant de liens avec les objectifs assignés au budget.
Si le système ancien tenait à l’exécution budgétaire et se limitait à la réalisation des chiffres d’affaires. Et la paie a constitué le seul leitmotiv de beaucoup de mandataires pendant que les entreprises publiques se meurent et perdent de leur sens d’existence. La gestion axée sur les résultats est un atout majeur de correction et de réussite dans la vision budgétaire que veut imprimer le Ministre Bussa. Mais qui sont ces mandataires qui maîtrisent cet outil de gestion efficace que tiennent à voir aussi les États-Unis et les institutions internationales dans la gestion de ces entreprises ? Les oiseaux rares seront alors à rechercher derrière des tests et interviews selon le Ministre.

Il se fait même qu’au sein du Conseil Supérieur du Portefeuille, le Président du CSP qui intervenait dans les médias parlait encore de gestion prévisionnelle alors que son Chef veut autre modèle de gestion. Ces actes prouvent à suffisance que le CSP ne saurait pas piloter cette gestion dont la finalité est l’amélioration des entreprises publiques par le suivi – évaluation. C’est même le sens du partenariat que veut imprimer Jean Lucien BUSSA que la GAR impose depuis 1960 aux États-Unis et autour des années 90 au sein des Nations-Unies pour la réussite des projets.

Qui respectera ces dispositions ?
Attendons voir mais il semble que les nouveaux mandataires seront connus cette semaine !

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