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JULES ALINGETE KEY ET SES PATROUILLES FINANCIÈRES QUI EMBARRASSENT LES FOSSOYEURS DU TRÉSOR PUBLIC
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1 mois agoon
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La RedactionPatrouille financière, le vocable a été bien choisi par Jules ALINGETE pour qualifier le travail de contrôle effectué par l’Inspection générale des finances afin d’assainir les finances publiques en RD-Congo. De même que la police patrouille coins et recoins de la ville en proie à l’insécurité, de même que l’Inspecteur Général des Finances, Chef de service et ses « chiens de chasse » fouinent dans les tiroirs, les comptes, les transactions financières, les rapports comptables, les états financiers et les déclarations fiscales pour débusquer les pratiques frauduleuses et pernicieuses des mandataires publics au détriment de l’État congolais. Et sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi, l’imposante machine de l’IGF est engagée à écrire une nouvelle histoire de gouvernance publique en RDC et les retombées de ses patrouilles sont palpables.
JULES ALINGETE REVALORISE LE TRAVAIL DE L’INSPECTEUR DE FINANCES
On ne s’improvise pas inspecteur des finances. Jules ALINGETE est un auditeur financier qui a un bon cursus universitaire qui lui garantit l’actuel rayonnement professionnel.
Diplômé de la Faculté des Sciences Économiques de l’Université de Kinshasa, il traîne derrière lui une longue expérience en matière de finances. Son expertise l’amène à intégrer l’inspection générale des finances d’où il sera repéré par la Présidence de la République qui lui confiera la lourde mission de surveiller les finances publiques et d’assainir le paysage financier du pays.
À la tête de l’IGF, Jules ALINGETE devient désormais la plaque tournante de la bonne gouvernance en RD Congo, le meilleur élève du régime Tshisekedi lequel inspire confiance au Chef de l’État et fait réfléchir deux fois les mandataires publics avant de poser leurs actes de gestion.
La peur de voler qui caractérise aujourd’hui les mandataires publics traduit sans doute, le succès des patrouilles financières initiées comme méthodes de contrôle de routine.
Il s’agit du contrôle a priori, contrôle a posteriori et le contrôle concomitant.
Le contrôle à priori a un caractère administratif et répond à un certain nombre des critères administratifs en amont, explique un économiste. Avant de procéder à une dépense, il y a des conditions à respecter ou à remplir mais beaucoup de ministres ou mandataires publics sabotent dans leur gestion.
Le contrôle à posteriori est un constat sur les dépenses faites soit dans les normes ou pas du tout. C’est un contrôle sur les pièces comptables et le contrôle sur la régularité dans le procédure dans la passation des marchés publics, la qualité des intervenants. Le mode d’attribution des marchés.
Tandis que le controle concomitant porte sur la gestion quotidienne pour encadrer les sorties de fonds. L’IGF travaille en équipe et donne son avis sur la sortie des fonds.Dans ce cas, les inspecteurs de finances peuvent autoriser ou s’opposer à la sortie des fonds pour des raisons d’orthodoxie.
L’IGF travaille en équipe ou brigade avec un chef de mission pour une certaine période de contrôle.
Cela suppose une grande maîtrise en comptabilité, et en audit, connaître les comptes de bilan et les comptes de gestion, maîtriser le tableau de formation de resultats, être en mesure de dénicher les fraudes comptables soit dans la clef de répartition des charges, dans le calcul des amortissements.
Pour y parvenir, les inspecteurs de finances suivent plusieurs modules de formation en audit et contrôle financier et d’analyse des tableaux de formation des résultats.
Dans un ouvrage intitulé les dérives d’une gestion calamiteuse, le professeur Mabi Mulumba, qui avait dirigé la Cour des comptes sous la deuxième République avait dénoncé en son temps les mauvaises pratiques de gestion mais n’avait aucun pouvoir d’y mettre fin.
L’inspecteur général des finances sous la deuxième République, feu Kayumba ne disposait que de 50 inspecteurs de finances. C’est en 1989, que le professeur Timothée Katanga recruta 50 inspecteur des finances et créa la direction générale des contributions avec un corps d’inspecteurs de contributions sous la direction du DG Muderwa.
Aujourd’hui le nombre des inspecteurs des finances a atteint environ 225 cadres et près de 400 inspecteurs des impôts pour la DGI.
Déterminé à réussir son mandat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo compte beaucoup sur la redynamisation de l’IGF, mission portée par Jules ALINGETE qui donne une autre figure à l’Inspection générale des finances. Plusieurs fois , les opérations de fraude, corruption et de détournements sont dénoncées dans les médias et leurs auteurs déférés devant la justice.
LA DÉMOLITION DES RÉSEAUX MAFIEUX
Bien que la mission lui confiée par le Chef de l’État soit périlleuse, Jules ALINGETE ne recule pas devant les fossoyeurs de la République.
Plusieurs opérations de fraude sont dénoncées dans les médias et les réseaux mafieux sont démantelés par l’IGF. On peut citer entre autres, le scandale des marchés surfacturés et confiés à la société turque Milvest pour préfinancement mais ce dernier n’a apporté aucun financement en faveur de la RDC.
Par contre, Milvest vient de dilapider plus de 520 millions de dollars du Trésor public congolais en complicité avec le ministre des Finances sortant Nicolas Kazadi, sans achever le projet de construction de l’Arena de Kinshasa. La même société turque a obtenu, toujours de Nicolas Kazadi et en procédure d’urgence, 129 millions de dollars pour l’érection du centre financier de Kinshasa mais ce projet n’a toujours pas été achevé alors que son coût global se chiffre à 103 millions de dollars américains.
Par ailleurs, Milvest peine à démarrer le projet de construction de l’aéroport moderne de N’djili évalué à 1,2 milliards de dollars américains.
C’est aussi Jules ALINGETE qui a stoppé Ahitec Idemia de Samba Bathily et Anaden Diabi qui attendaient une manne de 700 millions de dollars pour les cartes d’identité nationale. Un marché qui avait déjà rapporté 20 millions de dollars que l’IGF a intercepté et ramené dans le compte du trésor.
Un autre coup dur porté contre les prédateurs, ce sont les bulletins scolaires qui devaient coûter à l’État, 40 millions de dollars pour le Libanais Khanafer et le ministre de l’EPSP. Un montant de 8 millions de dollars a été récupéré auprès du Libanais.
On ne manquera pas d’évoquer également le projet de forage des puits d’eau hyperfacturés et des lampadaires dans les mêmes procédures. Ici, le réseau maffieux avait réussi à faire débloquer 71 millions de dollars américains parfois en liquide parfois par des opérations qui scandalisent la Banque centrale du Congo.
Il s’est avéré que le partenaire de marchés de forages Stever Construct Cameroun n’a aucune existence légale.
Au Fonds Forestier National et Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat (Fogec), l’igf a réussi à stopper l’érosion financière en bloquant les opérations bancaires mafieuses.
A la Gecamines, l’IGF a fait payer aux mandataires (membres du Conseil d’administration), dix millions de dollars indûment perçus comme avantages auprès de la filiale SIMCO ( Société immobilière du Congo).
Jules ALINGETE était resté intraitable et les mandataires étaient bien obligés de rembourser les butins au profit du trésor public. Même chose à Manono dans le Haut Katanga. Grâce à l’IGF, la COMINIERE avait été sauvée de la jointe venture avec la firme DATHOMIR qui avait tenté de céder frauduleusement 60% des parts à la société ANZ.
Un autre détournement cité concerne les 70 millions de dollars que l’ancien Directeur de cabinet du Président de la République et intervenants se sont partagés dans le cadre des négociations avec Tenke Fungurume Mining et à la révision du contrat chinois qui avait occasionné sous Kabila un manque à gagner colossal pour la partie congolaise.
JULES ALINGETE, UN PATRIMOINE À PROTÉGER
Toutes ces actions de terrain ont amélioré l’image de la gestion des deniers publics par la lutte contre les détournements et la corruption.
Les réseaux maffieux considèrent que Jules ALINGETE a franchi le Rubicon en mettant en difficultés l’ancien argentier à qui l’on attribuerait un vaste réseau de détournement des deniers publics dans les partenariats des marchés publics, détournements, violations de procédures, trafics d’influence, décaissement en mode d’urgence prohibé par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.
Des projets fictifs démasqués et des milliards du Trésor ont été sauvés par l’IGF.Ce qui rappelle la belle époque du président Kasavubu, bien connu pour sa probité morale, n’hésitait pas de prêcher par l’exemple.
À en croire, un observateur avisé, la première génération des politiciens congolais avait quand même un certain respect pour les biens publics.
C’est à partir de la deuxième République sous Mobutu que le Congo Kinshasa était devenu un bien sans maître. « Mbongo ya l’État eza lokola ndjoko esilaka te, muntu oyo atetaka nguba batalaka te n’a munoko te », disait le maréchal autoproclamé.( Entendez , l’argent de l’État est comme la viande d’un éléphant qui ne se termine pas ; on ne regarde pas à la bouche ce lui qui décortique les arrachides).
Depuis cette période, la politique au Congo Kinshasa était devenue comme une machine à fabriquer des riches, des dirigeants politiques qui pillent les caisses de l’État, une période d’accumulation des richesses.
Mais à partir de 2018, l’IGF activée par le quatrième président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, initie les patrouilles financières pour traquer et lutter contre les prédateurs de deniers publics.
Comme on peut le constater, le travail de Jules ALINGETE très adulé par les Congolais victimes de 55 ans de prédation et de pillage , n’est pas apprécié par les mafieux. Ces conquistadors ne manquent pas d’ instrumentaliser des médias pour salir et décourager, s’il le faut, l’homme sur qui repose l’espoir de tout un peuple.
On pose croire que le Chef de l’État protègera Jules ALINGETE de ces fossoyeurs de l’économie nationale qui complotent pour le bloquer.
Pour mettre de l’ordre dans la gestion des finances publiques, la RD-Congo a besoin de beaucoup de Jules alingete Key, des cadres bien formés en audit et qui n’ont peur de personne. Le ministère des finances devraient avoir plusieurs groupes d’espionnage et de contre-espionnage pour lutter contre la corruption et les détournements des deniers publics.
Le Mandat