La population de Popokabaka fait face à une pathologie mortelle avec plusieurs cas de décès. Selon des sources médicales contactées par la Rapporteur Adjoint du Sénat, cette pathologie se manifestent par des complications qui s’apparentent à la fièvre typhoïde dont les symptômes sont notamment les saignements intestinaux, les maux de tête, la constipation, la perte d’appétit, la diarrhée, fièvre élevée jusqu’à 40°C, des ballonnements des ventres.
Les mauvaises conditions cliniques et hygiéniques dans les hôpitaux en milieux ruraux ne facilitent guère la prise en charge efficiente des patients. Ce qui a comme corollaires les décès surtout des enfants de moins de 5 ans ainsi que les opérations chirurgicales d’une fréquence de 3 à 5 par jour.
Contacté, le Ministre provincial du Kwango en charge de Santé, le Docteur Didier Tsikisa a confirmé à la sénatrice Nathalie Bul’An’Sung l’existence de cette pathologie et attend le rapport officiel des responsables de la zone de santé de Popokabaka qu’il appelle de tous ses vœux à faire preuve de leur expertise en la matière du fait de leur formation après beaucoup d’ateliers.
Dans sa casquette de sensibilisatrice de la population, la sénatrice Nathalie Bul’An’Sung relève que la fièvre typhoïde est une maladie des mains sales qui se transmet généralement par l’eau ou les aliments impropres, de la même façon que le choléra.
Elle conseille ainsi à la population les mesures d’hygiène de lavage correct et régulier des mains, des aliments ainsi que l’assainissement de l’environnement.
Dans la synergie, chacun en ce qui le concerne, la sénatrice Nathalie Bul’An’Sung appelle toute la communauté, les autorités médicales tant du niveau national que provincial à la responsabilité afin de bouter dehors cette bactérie mortelle et assurer la santé pour tous.
Le Mandat