L’appartenance de Martin Fayulu au Bloc patriotique, où il se retrouve en alliance avec le FCC de Joseph Kabila, a poussé Firmin Yangambi à le qualifier « d’inconstant ».
En effet, depuis 2018, Martin Fayulu a toujours contesté les résultats des élections, exigé « le vérité des urnes » et fait de Kabila l’auteur du « hold-up électoral de 2018 ».
Ainsi, le rapprochement entre les deux personnalités est sévèrement critiqué et sans langue de bois, par Yangambi, l’un des candidats déclarés à la présidentielle de 2023.
Le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) s’est par conséquent, « disqualifié par sa fixation électoraliste ».
« Nous ne pouvons pas embrasser le diable d’un côté et combattre le diablotin de l’autre. M. Martin Fayulu s’est disqualifié par sa fixation électoraliste et positionniste. Merci d’avoir dégagé le couloir pour des acteurs sérieux et constants », a-t-il déclaré.
Déterminé à faire partir Félix Tshisekedi de la Cité de l’UA, alors que celui-ci tient à prolonger son bail de 5 ans supplémentaires, Firmin Yangambi, longtemps « prisonnier politique sous le régime Kabila », fait la promesse d’être un « Président de la République ordinaire ».
« Je serai le candidat ordinaire, pour une présidence ordinaire, au service des gens ordinaires, de manière ordinaire, pour un résultat ordinaire: une vie normale pour nos populations. Démystifions ces troubadours! Race de vipère », a cogné Yangambi.
Conformément à la Constitution de la RDC, les élections générales (présidentielle, législatives nationales et provinciales, urbaines, municipales et locales ) sont prévues en 2023. Le président de la CENI a rassuré que ce délai sera respecté.
Nicolas Kayembe
