En 2023, l’ancien président congolais, Joseph Kabila, est frappé d’inéligibilité constitutionnelle », a annoncé André Mbata.
L’article 220 de la constitution stipule que les dispositions intangibles ne sont susceptibles d’aucune modification, notamment le mandat du chef de l’État. « Ce qui veut dire que Joseph Kabila est inéligible dans le contexte actuel, à moins de renaître sous une nouvelle identité », a tranché André Mbata.
Il l’a ainsi signifié au cours d’un point de presse organisé samedi à Kinshasa, suite à la mauvaise lecture de la nouvelle loi électorale par l’opinion publique sur la possibilité pour le président honoraire de se porter candidat en 2023.
Selon lui, M. Kabila n’a plus droit de postuler comme candidat président de la république en RDC. « À son parti et regroupement politique de s’organiser pour préparer un autre candidat », dit-il.
Concernant Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement de Libération du Congo (MLC), André Mbata a affirmé qu’il n’est pas concerné. Car « ayant déjà quitté l’inéligibilité temporaire, après avoir purgé sa peine », explique-t-il.
Votée par la chambre basse du parlement congolais jeudi, puis renvoyé au sénat pour seconde lecture, « la loi électorale a été mal perçue par l’opposition », poursuit M. Mbata. Selon elle, poursuit-il, l’opposition pense que la nouvelle loi électorale a été taillée sur mesure en faveur du pouvoir en place.
Nicolas Kayembe