Selon la famille politique de Kabila depuis que Félix Tshisekedi est à la magistrature suprême, les acteurs politiques de l’opposition et les journalistes « sérieux » sont quotidiennement victimes de menaces de mort, d’enlèvements, de tortures et d’arrestations arbitraires à cause de leurs opinions.
Dans leur déclaration rendue public ce samedi 30 juillet, les communicateurs du Front commun pour le Congo (FCC) ont accusé le régime Tshisekedi d’avoir restauré la dictature en RDC. Pour justifier leur position, ils ont cité le cas « d’enlèvement du secrétaire national en charge de la communication du PPRD, Jimmy Kitenge, détenu illégalement jusqu’à ce jour dans les locaux de l’ANR, sans assistance des avocats, ni visite familiale, en violation flagrante des lois du pays ».
« Nous condamnons fermement cette arrestation, ainsi que toutes les autres pratiques dictatoriales du régime Tshisekedi et exigeons la libération immédiate et sans condition de notre camarade Jimmy Kitenge », ont-ils décrié.
Dans cette même déclaration, le FCC dit regretter la « la dégradation sans précédent du climat politique en RDC, qui met en péril les acquis de la démocratie légués par l’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila ».
Au regard de cette situation, ils ont alerté toute la jeunesse congolaise à la vigilance tous azimuts et à la résistance, afin de barrer « la route au pouvoir actuel qui, chaque jour, révèle sa vraie nature, à savoir, une dictature implacable, à l’image de celle, de triste mémoire qu’a connu notre pays pendant plus de trois décennies ».
NK