La société civile Forces vives coordination provinciale du Nord-Kivu vient de rendre public une déclaration consécutive aux manifestations anti-Monusco déclenchées depuis le 25 juillet dernier.
Cette structure citoyenne se dit profondément consternée du comportement des contingents des Casques bleus qui ont ouvert le feu sur la population civile lors des manifestations.
A en croire cette déclaration signée par les coordonnateurs de la société civile de Beni ville et territoire ainsi que provinciale, 33 personnes ont été tuées en date du 25 au 31 juillet 2022 parmi eux des enfants de moins de 12 ans, 104 blessées et des maisons détruites.
Les forces vives du Nord-Kivu fustigent la concentration des militaires FARDC dans la sécurisation des Casques bleus au lieu de mener les opérations de grande avergure contre les rebelles ADF qui ne cessent d’endeuiller la paisible population de la province du Nord-Kivu.
La société civile du Nord-Kivu recommande au conseil de sécurité de Nations Unies à anticiper le retrait de la Monusco de la RDC, d’illigenter les enquêtes des manifestations à Goma, Kanyabayonga, Butembo, Beni et Kasindi afin de dénicher les responsables qui ont tiré sur la population, au gouvernement d’écouter la population qui se dit fatiguer de la présence de la Monusco sur le sol congolais, levé l’État de siège jugé improductif et à la population à garder la pression pour le retour de la paix tout en gardant le caractère patriotique.
Signalons que ce lundi 1er août d’autres manifestations anti-Monusco ont de nouveau été enregistrées dans des agglomérations de la province du Nord-Kivu occasionnant une paralysie des activités socio-économiques.
Antoine Bienvenu