Le piment tout le monde en parle. Vendre ce fruit au goût piquant, est un métier immense que la plupart des Kinoises et Kinois ignorent. Et, pourtant, il est mieux vendu et consommé sur le marché de la province de Kinshasa.
Un négoce pratiqué par un petit nombre d’habitants sur le marché, qui témoignent de sa rentabilité. Agnès Mujinga (quadragénaire), mère d’une famille, est vendeuse du piment rouge au marché Selembao. Rencontrée ce mardi 09 août par la rédaction de Lemandat.cd, près de son étalage, elle a expliqué comment elle parvient à subvenir à ses besoins et ceux de sa famille grâce à ce métier.
Les tenanciers des restaurants et cafétérias sont là, la majeure partie de sa clientèle depuis plus de trois ans maintenant.
“ Le piment a de la clientèle, en grande partie sont les tenanciers des restaurants qui en achètent ainsi que d’autres personnes consommatrices. Nous vendons trois piments à cent francs congolais ”, a-t- elle précisé.
De l’autre côté les vendeurs du piment doux appelé communément poivron souvent en couleur verte témoignent du gain obtenu après l’écoulement de leurs produits alimentaires. Ils regrettent cependant la baisse des clients ces jours, comparativement aux jours précédents.
Pour certains vendeurs du piment doux rencontrés dans les différents marchés de Butembo, cette baisse est la conséquence directe de la saison sèche « qui freine un peu la culture du piment doux ».
Les vendeurs des piments à saveur piquante et ceux du piment doux qui invitent les jeunes sans emploi à embrasser ce métier, demandent au gouvernement particulièrement au Ministre de la culture et élevage de « créer projets à caractère industriel pour la culture et vente du piment », pour ainsi « diminuer tant soit peu le taux de chômage au pays ».
NK