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FEMME DE LA SEMAINE

Abidjan : Nathalie Bul’an’sung conduit la délégation du Sénat à la Rencontre annuelle des femmes leaders

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Rapporteur adjoint du Sénat, Nathalie Bul’an’sung est à la tête de la délégation de la Chambre haute qui participe à la Rencontre annuelle des femmes leaders (RAFLE) – Forum international de Victoria (FIV). Ces assises ont démarré mardi 25 mai 2021 à Abidjan en Côte d’Ivoire et sont axées sur le thème «Leadership féminin: pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19».

A l’ouverture de ces assises, la sénatrice Bul’an’sung a souligné que la RAFLE 2021 aura un double effet: «déterminer la direction à suivre pour les générations futures et convaincre notre partenaire homme de la nécessité de s’associer à notre lutte pour l’intérêt de tous». Ce, au moyen notamment des thématiques à développer qui vont permettre «aux femmes leaders du secteur public comme celles du secteur privé, de procéder à un diagnostic général du leadership féminin sur le continent et d’y proposer des recommandations».

La cheffe de la délégation du sénat congolais à ces assises d’Abidjan a noté que les femmes connues et inconnues détiennent les clés pour conduire au changement. Elle a en plus défini les trois axes sur lesquels il convient de travailler pour apporter ce changement. Il s’agit de la participation des femmes à la vie politique, de l’autonomisation économique des femmes et de l’implication des femmes dans la résolution des crises (cas COVID-19).

Concernant le premier axe, Nathalie Bul’an’sung a rappelé que la RDC milite déjà depuis plusieurs décennies en faveur de la promotion de l’égalité des droits de la femme. «Cette volonté politique se poursuit encore aujourd’hui, sous l’impulsion du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. Elle se traduit notamment par le nombre des femmes, soit 27%, récemment nommées au gouvernement», a-t-elle fait savoir avec un brin de fierté, avant de saluer la présence, pour la première fois de l’histoire du Sénat, de 3 femmes élues au sein du bureau, composé de 7 membres.

La sénatrice rapporteur adjoint de la Chambre basse a toutefois fustigé le fait qu’il existe encore, à travers le continent africain, des obstacles à la participation des femmes à la vie politique.

De son avis, ces obstacles sont principalement des entraves structurelles causées par des lois et des pratiques institutionnelles ainsi que des entraves conjoncturelles provoquées par la pauvreté.

Sa recette pour surmonter ces obstacles sont notamment l’information à travers les différents programmes sur le leadership féminin, la formation, avec le concours des experts nationaux et internationaux, à des programmes incubateurs d’éducation civique et de sensibilisation, le lobbying auprès des décideurs politiques pour une représentativité égalitaire des femmes au sein des institutions, la diffusion, à travers des campagnes ciblées, des messages portant sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, puis les réformes constitutionnelles pour garantir le juste accès des femmes à la vie politique, que ce soit comme électrices, candidates, élues ou encore agent de la Fonction Publique.

Pour ce qui est de l’indépendance économique des femmes, Nathalie Bul’an’sung a recommandé la vulgarisation de nombreux engagements internationaux, qui appuient l’autonomisation économique des femmes, l’implication des organismes financiers à soutenir l’autonomisation économique des femmes, conformément à leurs missions.

«En ce qui me concerne, j’ai mis en œuvre, à travers la fondation FONABU et avec l’aide des partenaires financiers, des micro-crédits en faveur des femmes actives regroupées au sein des associations affiliées à notre structure», a-t-elle évoqué, illustrant, par cet exemple parmi tant d’autres, son apport pour le bien-être économique de ses semblables.

Le Mandat

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