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POLITIQUE

Qualifié de transhumant, Atundu se défend et adhère d’office à l’Union sacrée.

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A quelques mois des élections présidentielle et législatives, Alain Atundu a tourné la page du Front commun pour le Congo (FCC) afin de militer en faveur de la réélection de Félix Tshisekedi.

Reçu ce lundi 27 mars par le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, l’ancien porte-parole de la majorité présidentielle (MP) sous le régime Kabila a officialisé son adhésion à l’Union sacrée de la nation.

La transhumance traduit la dimension la plus immonde de la politique. Comme les dictateurs, les transhumants finissent toujours mal.

Atundu dit avoir répondu positivement à l’appel à la cohésion nationale lancé par le chef de l’Etat au regard des « défis sécuritaire, de développement de 145 territoires, de gouvernance ».

A l’en croire, il ne s’agit nullement de la transhumance politique comme d’aucuns le pensent. « …Une transhumance est un mouvement de balancier, lorsque le temps ne s’y prête plus, les bergers à l’Espagne, en Suisse traversent et après ils reviennent », nuance-t-il.

Donc, explique-t-il, moi je n’ai pas traversé et je ne pourrais revenir. J’ai répondu à un appel du chef de l’État , père de la nation, et bien c’est le Congo d’abord nous devons à fond sans réserve pour sauver le Congo, pour que nous puissions retrouver notre dignité et permettre à la République de jouer le rôle de sa vocation naturelle qui est d’être la gâchette de l’Afrique sur tous les plans.

Dans le contexte du FCC, est-il judicieux d’indexer ceux qui traversent dans l’autre rive ou carrément l’exaspération vient au sein d’un groupe politique dont le silence du chef est difficile à sonder ? Depuis un certain temps, l’avenir semble hypothétique pour les membres du FCC à l’approche de ces élections.

Nicolas Kayembe

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