Le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo, participe au sommet spécial sur la RDC qui se tient à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie. Ce sommet s’est ouvert vendredi 17 février dans la salle Julius Nyerere, siège de l’Union Africaine.
Les présidents William Rutto du Kenya, Joâo Lourenco de l’Angola, Paul Kagame du Rwanda, Evariste ndayishimiye du Burundi, Suluhu Hassan de la Tanzanie, et Felix Tshisekedi de la RDC ont répondu présent à ce rendez-vous, seuls les présidents Youweri Museveni de l’Ouganda et Salva Kir Soudan du Sud ont été représentés leurs ministres des affaires étrangères.
A la séance publique d’ouverture , deux Chefs d’Etat ont pris la parole : Joao Lourenco, médiateur désigné de l’UA et Evariste Ndayishimiye, le président en exercice de l’EAC.
Dans son allocution, le président angolais a déploré la détérioration de la situation sécuritaire sur terrain à la suite du refus des troupes terroristes du M23 appuyées par le Rwanda de se retirer des zones occupées comme l’exigeait le sommet de Luanda .
Pour lui, la discussion de vendredi devrait tourner autour de la détermination des zones de cantonnement des troupes du M23, la préparation de ces zones de cantonnement et le financement de ces opérations.
Pour sa part , le président Evariste Ndayishimiye, tout en déplorant la reprise de combats et hostilités par le M23 , ce qui a entraîné la légitimite réaction foudroyante des FARDC, a exhorté ses pairs à trouver une solution définitive à cette situation.
Le président en exercice de l’EAC a reconnu la crise de confiance d’une certaine opinion congolaise envers la force sous régionale.
Le président Ndayishimiye explique la détérioration de la situation sur terrain par le non respect des engagements par le M23 et le manque d’un mécanisme de suivi et évaluation.
Pour lui, ce sommet doit étudier un mécanisme efficace chargé du suivi et évaluation des décisions et résolutions, structure dont toutes les parties prenantes devraient faire partie.
Rédaction