Le président de l’assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Christophe Mboso NKodiapwanga, s’insurge contre les actes de barbarie perpétrés ces derniers temps à Kinshasa et au pays.
Lors de son discours d’instruction à la plénière du lundi 02 août, il s’est dit préoccupé par la montée du radicalisme, les discours incendiaires et les propos haineux tenus par certaines personnes.
Il s’est dit obligé par devoir moral et conscience républicaine. Il a déclaré que « ces actes radicaux et barbares d’une autre ère ne peuvent être encouragés ».
Pour cette raison, il a condamné _ »avec fermeté les incidents malheureux, actes de vandalisme et propos désobligeants dont ont été victimes l’église catholique du congo, le cardinal Fridolin Ambongo, évêque Métropolitain de Kinshasa, ainsi que d’utres compatriotes_ », a-t-il dit.
Il a fait comprendre qu’en ce moment où le président de la République est engagé dans la lutte contre les groupes armés à l’Etst du pays, « notre peuple a besoin de la paix, de la sérénité et de l’amélioration de son mieux-vivre ».
Il a invité le peuple congolais au calme et à la vigilence. S’adressant spécifiquement aux jeunes, il les a exhorté à ne pas céder « aux manipulations de pêcheurs en eau trouble et aux politiciens en mal de positionnement », selon des propres mots.
Le président de l’assemblée nationale a aussi appelé et encouragé _ »les services de sécurité d’accroitre leurs efforts de sécurisation des personnes et des biens et de procéder aux enquetes afin de mettre la main sur les commanditaires de ces actes ignobles »_.
Il a exhorté les représentants du peuple à avoir le même langage face à ces habitudes et comportements observés dans la communauté nationale. Cette attitude, pense-t-il, contibuera davantage à la paix au pays.
Son credo est que l’état de droit et la démocratie ont besoin de la paix et de serenité pour mieux se consolider.
Émile YIMBU