Il a beau refusé d’entrer dans l’histoire, mais ça y est, il l’a écrite à sa manière. L’histoire retiendra qu’avec Otis Ngoma, la République Démocratique du Congo a été éliminée dès la phase des groupes du Championnat d’Afrique des Nations.
Plus pire, en finissant dernière au classement et ce, sans marquer le moindre but pourtant avec un bon groupe. L’homme s’est démarqué plutôt avec ses discours et communications ratés au lieu d’une intelligence tactique palpable sur l’air de jeu. Des insuffisances manifestes sur toutes les lignes, des remplacements mal maîtrisés, des schémas nuls pour contrer les adversaires.
La troisième journée a étalé l’incompétence de Otis Ngoma, des questions se posent sur son choix à la tête de la sélection A’ de la RDC, Dieu merci il n’a pas encore de contrat avec le gouvernement congolais.
Sur la pelouse, les Léopards dirigés par Otis ont été à chaque fois mal au point et inoffensifs. Pardonnés lors de deux premières rencontres, fautes d’adversité rudes, l’insuffisance défensive a été visible lors du troisième match, ledit match où les remplacements sont venus encore enfoncer la sélection déjà en difficulté.
En attaque, c’est plus grave. Otis Ngoma n’a su comment faire prendre la sauce, il n’a pas eu de chance entre mauvais choix et mauvais jour de certains joueurs. De même pour le milieu de terrain avec des blessures, maladies et méforme.
Otis Ngoma a déclaré que le groupe n’était pas encore « prêt », pourtant il a bénéficié des stages et matchs amicaux. En trois matchs de compétition, Otis a eu à aligner trois onze de départ, avec beaucoup de changements pour chaque match ; incapable de se créer une équipe type.
Certes il n’est pas l’unique responsable de cette déroute mais la gestion et le choix du groupe lui revenaient. La FECOFA, auteure de ce choix, devra penser rapidement penser au remplacement d’Otis Ngoma et aussi penser à la qualité du championnat de la Ligue 1 organisée par sa fille, la Linafoot.
Mardochee Djela
