Moïse Katumbi, président de l’Ensemble pour la République entend avaliser sa candidature à la magistrature suprême au Congrès de son parti, prévu ce mardi à Lubumbashi. Mais le chairman n’est pas le seul à rêver le fauteuil du Palais de la Nation.
L’ancien allié de Fatshi devra en découdre avec un membre de sa formation politique, Daniel Safu, qui lui aussi, caresse les ambitions de briguer la magistrature suprême.
L’honorable Daniel Safu affirme postuler au nom de la démocratie qui règne au sein de leur parti, ce, face à ce qu’il qualifie de l’échec de l’Union sacrée. « La candidature de Daniel Safu veut simplement dire que nous avons quitté la dictature, et que nous sommes en démocratie », évoque-t-il.
Pour l’élu de Mont-Amba, son parti où il est, se veut un parti démocratique. « C’est ne pas un parti où nous tous nous sommes derrière une personne qui impose sa logique », lâche-t-il tout en complétant que « la logique au niveau de l’Ensemble c’est le jeu démocratique ».
Daniel Safu explique que « tous nous venons, nous apportons nos énergies, nous apportons nos étoiles, celui qui gagner le mercredi, si c’est Katumbi l’Ensemble va l’accompagner, si c’est Daniel Safu l’Ensemble va l’accompagner ».
Il souligne sur les ondes de Top Congo qu’il est soutenu par ses collègues députés, par certains cadres de leur parti qui connaissent son « efficacité, sa convocation politique dans ce sens ». « y compris l’opinion Katangaise, il y a mes frères de l’Est qui me soutiennent », dit-il.
Accueilli hier à l’aéroport de Luano à Lubumbashi, le chef de fil de l’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, va lancer le Congrès de son parti politique ce mardi 20 décembre, à l’issue duquel l’un de lui et de Daniel Safu sera investi candidat président de la République au nom de cette formation politique.
Nicolas Kayembe
