Justice

D. Gertler accusé d’avoir touché illicitement des royalties faisant perdre 2 milliards $ à la RDC

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L’étau se resserre autour du sulfureux homme d’affaires israélien. Dan Gertler est accusé par un mouvement citoyen d’avoir touché l’année 2022 «des royalties s’élevant à 131,7 millions».

Le mouvement le Congo n’est à vendre (CNPAV) explique que le patron du groupe Ventora a touché l’année dernière, des royalties s’élevant à 131,7 millions et non 60 millions comme évoqué récemment.

Ces royalties du groupe Ventora ont été à 68,5 millions de dollars pour le Kamoto Cooper company, 23,3 millions de dollars pour Mutanda et 39,6 millions de dollars pour Metalkol.

Ce mouvement révèle que les “transactions opaques frauduleuses” de Dan Gertler ont fait perdre à la République 2 milliards de dollars américain et prend plus de cela, la RDC “devra continuer à perdre un total de 1,8 milliards au titre de royalties des susdits projet minier” alors que Dan Gertler “ continuera à gagner plus de 200 mille dollars américains par jour, grâce à ces royalties ce, pour une période allant jusqu’à 2039.

Après inspection de cet accord, constate le CNPAV, la RDC ne recevra aucune compensation pour les 2 milliards de dollars américains de pertes. Le groupe Ventora collectera des royalties jusqu’à l’épuisement des gisements de Kamoto Cooper company en 2039, Mutanda en 2034 et MetalKo 2039, le gouvernement paiera 240, 7 millions de dollars américains pour les actifs pétroliers et miniers prétendument récupérés, un prix qui « pourrait dépasser leurs justes valeurs » et Dan Gertler le 07 février dernier dans laquelle sollicitait que la coalition CNPAV cesse de s’opposer à la levée des sanctions contre lui.

De facto, le CNPAV demande aux autorités congolaises à exiger la compensation des pertes découlants des transactions passées exiger la rétrocession de l’ensemble des biens mal acquis par Dan Gertler et ses sociétés affiliées et sans contrepartie financière, instruire la conclusion de l’enquête sur le présumé de détournement du prêt de 192 millions €, une «enquête en 2020 sans issue claire».

Nicolas Kayembe

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