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1 semaine agoon
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La RedactionLa Présidence n’est pas une institution. Elle est l’ensemble des services et structures qui entourent le Président de la République. C’est lui qui est l’institution. Le Président de la République est une institution, lui seul.
Mais de plus en plus, il y a une véritable confusion à ce jour entre cette institution et L’UDPS ou l’Union sacrée dans son ensemble ainsi que les services qui entourent l’institution et voire la famille du Chef de l’Etat.
Être Président de la République, c’est être pour tout le monde et non son parti ou un groupe ethnique encore moins son regroupement politique. S’il faut voir sa tribu au pouvoir pour espérer avoir un grade ou une promotion alors ce pays est parti pour sa balkanisation.
Aujourd’hui on demande l’unité du pays pour chasser l’ennemi. C’est vrai que cela est une obligation patriotique mais on doit aussi éviter de provoquer des gens par l’injustice et les violations des textes en faveur d’un groupe ou des amis et frères.
Un parti politique n’est pas une organisation tribale. Il est plutôt un ensemble des hommes et de femmes autour d’un idéal commun. Si le Président Félix Tshisekedi a été voté à 73 % et qu’après, il devient le Président d’une tribu ou de sa famille au detriment de la Nation, alors on est en train de montrer que les élections au Congo sont tribalisées.
Et pour remporter, il faut avoir les tiens à la manœuvre. Si non alors, L’UDPS et l’Union Sacrée doivent revenir à la raison et comprendre que le pays ne leur appartient pas. Elles doivent cesser de donner des ordres qui offensent les lois du pays et devraient agir plutôt en modèles pour espérer attirer la population à elles.
Cas de l’OCC, la goutte d’eau
Votre Journal n’a cessé de démontrer que les violations des textes par les mandataires dans les entreprises publiques surtout avec les Lignes Maritimes Congolaises où le DG ne cache plus son amitié avec le Chef de l’état. L’UDPS
Les organismes et services publics spécialisés ne sont pas épargnés et cela n’est plus qu’un secret de polichinelle.
Tout le monde le sait et surtout la Présidence qui semble donner son coup de pousse à ces violations.
Dénoncées avec acuité et preuves, cette dernière fait la sourde d’oreille. Les mandataires trichent, violent les conventions collectives avec des ‘nominations en conflits d’intérêts interdites au Code de conduite que le Président lui-même a distribué aux ministres du Gouvernement à leur investiture, mais il ne dit mot. Les enfants et membres de famille qui, à peine engagés gravissent les échelons par jour, semaines où mois sans expérience ni compétences. En moins de 3 ans, tous deviennent de cadres de direction au détriment de ceux qui détiennent l’ancienneté, la formation, l’expérience et la connaissance. Pour être cadre de direction, il faut un dossier musclé au conseil d’administration, les preuves et une vacance de poste à pourvoir. Tout cela est bafoué. L’ordre viendrait d’en haut. La Présidence serait-elle devenue la couverture des crimes et des criminels ?
Nous à l’OCC, nous n’acceptons pas ce choses et promettons la grève à Kabuya et L’UDPS si les choses ne reviennent pas à la normale avec de promotions en cascade. Trop c’est trop.
Outre la tricherie en âge de politiciens pour faire des postes de mandataires des postes politiques, ils viennent tricher pour leurs enfants en donnant de grades qui ne respectent pas les conventions collectives. Udsp, Union sacrée et la Présidence de la République s’affichent ensemble comme ceux qui violent les lois du pays et installent l’impunité.
Au moment où le Chef de l’état appelle à l’unité, il devrait poser des actes qui appaisent et non qui fâchent. Le Président de la République a intérêt à montrer l’unité que le favoritisme. Il doit taper du point sur la table pour faire respecter les lois de la République, cheval de bataille de L’UDPS pour chasser la dictature de Mobutu. Malheureusement, elle se montre la plus égoïste et vorace des partis politiques. L’UDPS installe l’impunité, la division entre agents et surtout risque de porter la charge de l’histoire sur la balkanisation.
Le Président de la République devra utiliser toute la sagesse pour, non seulement régler l’histoire de l’OCC, LMC, ONATRA, CADECO, ONEM mais de toutes les mauvaises décisions, les engagements et promotions qui sont effectués dans ces entreprises publiques sinon il sera complice et ces gens qu’ils veulent ou pas seront rétrogradés tôt ou tard.
Le Chef de l’état doit jouer au rassembleur en privilégiant la paix et la justice. Il y a de textes à respecter. Il doit aussi interpeller le Ministre du Portefeuille qui doit arrêter ces choses en agissant en vrai patriote et autorité. Il doit arrêter de favoriser les gens de son groupement politique au détriment du pays et surtout répondre aux ordre de l’ancien Premier Ministre et Président du Sénat, qui selon les indiscrétions, serait l’auteur de la défense du DG de l’ONEM dont la suspension tarderai sur la table du Ministre du Portefeuille. Malheureusement tout se politise et l’on croit que le pays appartient à une catégorie de politiciens. Il est malheureux de voir que ceux-là même qui hier, ont critiqué la dictature et ont vécu les injustices, une fois au pouvoir ne font pas mieux mais pire que le dictateur et les pouvoirs critiqués.
Si la situation de l’armée où les parvenus et les civils ont été promus au grade de commandement et devant l’ennemi, ils ont tous fui. Si cela n’interpelle pas alors, il ne reste plus d’issue pour ceux qui croyaient à l’avènement de L’UDPS.
La Présidence plante le décor d’une division au lieu de montrer l’unité en laissant faire ces genres de pratiques. Les règles sont faites pour être respectées afin de créer une cohésion nationale et un sentiment d’appartenance commune. Si elles sont violées pour satisfaire une catégorie de personne, les frustrations que ces décisions créent fragilisent l’unité et ouvrent la voie à des comportements peu maîtrisés.
Il revient au Président de la République de ne pas fermer l’oreille aux conseils et surtout d’éviter que les cris d’injustice frustre son partenaire américain qui est son dernier espoir. Ceux qui pensent que la loi c’est eux, ne s’en prondront qu’à eux-mêmes quand le pire arrivera. Personne ne veut ce pays divisé alors posons des actes de l’unité et ne le divisons pas par nos décisions partisanes et sélectives. Le Pouvoir est un instrument de gestion de tous et non d’un groupe ou d’une tribu. Ne créez pas une jurisprudence fâcheuse au pays. Les frustrations et les mécontentements ne sont pas des éléments en faveur du pouvoir mais un lit pour son ennemi. Seul le Président peut accréditer ou y mettre fin selon qu’il veut l’unité ou la division. Nul ne doit se croire supérieur aux autres pour violer les textes de lois impunément.
Comme le dit la vidéo de l’OCC, engager vos enfants et laissez-les respecter les montées en grade et ne violez pas pour eux. Les entreprises ne sont pas de cabinets politiques. C’est de milieu hautement technique comme l’armée. Alors à vous de faire le choix de l’unité ou de déclin.
Le Congo n’est pas à vendre ni à céder. Il est et restera un patrimoine des congolais.
Eminence Makiese