Situé à Luisha, à plus de 80 kilomètres de Lubumbashi, capitale de la province du Haut Katanga, le Lycée Lubusha, l’une des écoles prestigieuses des filles dans la région, court un risque de démolition pour laisser la place à une entreprise minière.
Selon les sources locales, la concession de cette école a été vendue à une entreprise minière (chinoise). Et cette dernière s’apprête à démolir cet établissement scolaire qui représente une dizaine des carrés miniers, pour y poursuivre l’extraction du cuivre.
Ayant appris cette nouvelle, Moïse Katumbi, président de Ensemble pour la République réagit « Notre avenir n’est pas dans les mines mais dans l’éducation de nos jeunes ».
Il reste sceptique à la démolition du Lycée Lubusha et appelle aux autorités afin qu’elles se ressaisissent en faisant preuve de responsabilité en interdisant la démolition de ce Lycée. « Je veux leur rappeler que les richesses enfouies dans les entrailles de notre pays ne valent rien par rapport au génie qui sommeille dans chaque enfant du Congo », a-t-il dit depuis Lourdes en France où il passe sa retraite spirituelle.
Outre cette réaction de l’ancien gouverneur du grand Katanga, la menace de la démolition de cette école construite en en 1965, plusieurs autres originaires de cette région contestent cette décision et menacent d’organiser des manifestations pour porter encore plus haut la voix.
La rédaction
