La détention du Secrétaire national en charge de la communication du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie ( PPRD), Jimmy Kitenge à l’Agence nationale des renseignements (ANR) depuis le 26 juillet dernier, continue jusqu’à ce jour de susciter des réactions.
D’après Claudel Lubaya, député national, » l’enlèvement de Jimmy Kitenge constitue un recul démocratique » tout en exigeant sa libération pour, dit-il, préserver les acquis de la lutte pour l’Etat de droit.
” L’enlèvement du PPRD Jimmy Kitenge et sa détention en violation des lois du pays constituent un recul démocratique et un glissement vers l’arbitraire; au risque de confiner les libertés à l’horizon électoral 2023. J’appelle à sa libération pour préserver les acquis de la lutte », a-t-il estimé.
Le leader du parti UDA-Originelle va loin jusqu’à penser que, » les citoyens doivent être mis à l’abri de l’arbitraire des services et que le pays doit avancer au lieu de donner l’impression d’avoir décidé de reculer, après avoir souligné qu’il est essentiel que les libertés publiques soient préservées à l’approche des élections de 2023.
Dans la foulé, l’ONG la Voix des sans voix avait déjà, dans un communiqué, dénoncé les brutalités et bousculades dont Jimmy Kitenge aurait fait l’objet le jour de sa détention par des hommes armés en civil avant de l’embarquer dans l’un des véhicules des services de sécurité sans plaque d’immatriculation.
L’organisation de défense des droits de l’homme a ainsi demandé au président de la République, au vice-Premier Ministre de l’Intérieur et sécurité, et à l’administrateur général de l’ANR d’intervenir pour la libération de Jimmy Kitenge, sinon son transfère rapide vers une juridiction compétente en cas des griefs sérieux à sa charge en vue de mettre fin à sa détention « prolongée et irrégulière » à l’ANR.
Elohim Mfinda