La gestion de la pensée est très capitale. La pensée détermine l’action. C’est au constat de l’absence de cette pensée que Mustafa Niasse et Abdoulaye Wade, facilitateurs dans les conflits entre belligérants en RDC ont conclu à l’absence d’hommes d’état en RDC.
En effet, la pensée des politiciens congolais ne peut pas sortir la RDC de la crise multiforme qu’elle se retrouve par leurs fautes et égoïsme. Cette mauvaise pensée de s’enrichir en politique, de se payer de gros salaires et de subjuguer des avantages personnels et familiaux une fois on est dans un poste politique ne sera pas changée par une baguette magique.
À contrario, les rebellions qui se sont succédés dans ce pays, eux aussi n’ont pour mentalité que d’ôter l’occupant pour son propre intérêt. Ce n’est pas un combat pour un idéal commun, ou la défense des valeurs de salut national, c’est juste le combat pour les postes, les avantages politiques.
Ainsi, les gens sont sans scrupules qui, hier opposants et lendemain chantant et dansant pour le pouvoir. Hier critiquant le pouvoir en place mais une fois au pouvoir ils font la même chose et de fois pire.
Quand les jeunes Sénégalais, maliens, nigeriens et Burkinabé décident de prendre leur destin en main, les jeunes congolais chantent et dansent au rythme des avantages politiques que leur offrent les tenants du pouvoir sans idéal. Ils remplissent les bars et nganda la journée et deviennent de KULUNA la nuit. Profiter juste de la position.
« C’est notre tour » : disent-ils. Cette pensée ne peut pas favoriser l’unité mais plutôt accroître les rebellions et fissurer la République. Car ceux du pouvoir se croient tout permis et ceux qui ne le sont pas se sentent mater et priver de tout même de la justice. Ils n’ont pour salut que la rébellion.
La pensée que véhiculent les politiciens congolais dans leur ensemble n’éduque pas et ne permet pas à un pays de se relever. Elle installe l’impunité par souci d’avoir des adeptes et favorise les détournements en masse.
Le seul organe qui devrait mettre tout le monde d’accord et à l’aise est la justice. Si le Chef de l’état lui-même s’en soumet sans intervenir en faveur des criminels et de détourneurs de deniers publics, les rebellions se réduiront et le pays aura le sentiment de renaître.
L’importance de la gestion mentale
La gestion mentale est essentielle car elle permet d’améliorer nos capacités à apprendre, à résoudre des problèmes et à s’adapter aux défis de la vie quotidienne. Elle repose sur l’idée que nos processus mentaux, comme la concentration, la mémorisation, ou la réflexion, peuvent être gérés et optimisés.
Voici quelques raisons principales :
– Apprendre efficacement : Elle aide à comprendre comment nous apprenons et à utiliser des stratégies adaptées pour mieux assimiler les informations.
– Maîtriser les émotions : La gestion mentale contribue à réguler les émotions et à réduire le stress ou l’anxiété.
– Prendre de meilleures décisions: En comprenant les mécanismes de notre esprit, nous pouvons réfléchir plus clairement et agir de manière réfléchie.
– Développer la créativité : Cela permet d’exploiter notre imagination et d’innover dans différents domaines.
Que ce soit dans l’éducation, le travail ou la vie personnelle, la gestion mentale joue un rôle clé.
Ainsi dit-on, sème une pensée, tu récolteras une action. Sème une action, tu récolteras une habitude, sème une habitude, tu récolteras un caractère. Sème un caractère et tu récolteras une personnalité.
Le mal en RDC n’est-elle pas devenue au niveau de caractère ou de personnalité qu’il est difficile de se départager de politiciens congolais. Reste-on en politique parce qu’on aime ce pays ou à cause des avantages acquis ou de la peur de se voir ravir ses biens mal acquis ou honnêtement acquis?
Mais le changement de mentalité s’oblige comme élément moteur de solution de la crise. Car si le détournement et la retro-commission qui sont des infractions deviennent des actes soutenus par les politiciens au pouvoir, il n’y a plus d’espoir pour demain. Et si le receleur et le criminel sont parmi les décideurs et les tenants du pouvoir, la justice devient un refuge de l’impunité.
LE MANDAT