POLITIQUE

ÉCONOMIE NATIONALE, DES MESURES SANS RÉSOUDRE LES VRAIS PROBLÈMES

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Il y a eu dans ce pays des mesures avec les gouvernements passés et les choses rentrent toujours à la case du départ. Dépréciation de taux de change, crise, pauvreté, enrichissement des politiciens, écart démesuré entre les institutions, les mandataires et les fonctionnaires et salariés, l’absence de production locale et l’augmentation de l’importation.

La dépréciation du franc congolais et l’incertitude provoquent les anticipations et les spéculations.

Les vrais problèmes qui rongent le pouvoir d’achat de la population et le taux de change ne sont pas ce qui a été décidé par le Gouvernement. Encore une fois, le Gouvernement mène le chef de l’état en bateau.

Triste est de reconnaître que les vrais problèmes en RDC sont esquivés pour on ne sait quoi.

Posez-vous la question : pourquoi le carton de chincards (mpiodi) pris en Namibie et qui arrive à 10 dollars à Matadi coûte plus de 60 dollars à Kinshasa ? Le sac de ciment rendu Matadi à 3 dollars coûte plus de deux fois plus à Kinshasa.

Pourquoi C’est à ces questions qu’il faut répondre. Posez-vous la question ceux qui demandent les devises pour importer, ramènent combien en devises à l’économie nationale ?

Comparez la balance commerciale à celle des paiements.
Qui sont les plus payés en RDC et qui ponctionnent les devises pour des sévices à l’étranger ?

Pour votre gouverne, le marché économique est composé des agents économiques. Ces agents que nous simplifions à trois sont l’ État, les ménages (salariés) et les entreprises (producteurs).

Leurs comportements affectent positivement et négativement le taux de change et le pouvoir d’achat de la population.

Les congolais se sont déjà posés la question si on est un pays producteur de pétrole ?

Si oui où va l’argent qui provient des produits pétroliers alors que tous les pays pétroliers au monde sont économiquement stable mais pas ceux africains ? Les vraies causes de la dépréciation de Franc congolais sont : le Prix moyen frontière (PMF), les mauvaises politiques de change et l’absence de politique d’échanges ou commerciale, l’absence de politique salariale, la non bancarisation des politiciens, le dédoublement des institutions (gouvernements central et provincial l’assemblée nationale et provinciale, les communaux et autres qui ne produisent rien mais bouffent tout l’argent public, le guichet unique qui remplace des structures non liquidées,…) les dépenses publiques non affectées à la production, le non respect des textes et réglementaires, les institutions budgétivores qui refusent tout changement et modification.Voilà les vrais problèmes de notre pays et de notre économie.

Tant que ces problèmes ne seront pas résolus, toute décision ne sera que de la poudre aux yeux. La vraie volonté politique doit être de résoudre les vrais problèmes. Dans ce pays, vous avez l’impression que certaines personnes ont piégé le pays.

Il faut un autre paradigme, une autre vision et une autre classe politique. Sans cela, il n’y aura rien.

A titre exemplatif : Seguce ou le guichet unique du Commerce Extérieur qui fait la traçabilité des marchandises. Avant lui, l’OGEFREM faisait aussi la traçabilité avec la FERI.

En mettant en place le Guichet unique, on devrait avoir pour conséquence la réduction de coûts qui est l’objectif principal d’instauration de guichets uniques à travers le monde . Ogefrem touchait 180 dollars et le Guichet unique a fixé à 100 dollars puis 120 dollars ses services qu’ on peut suivre par téléphone.

Donc le coût passe de 180 à 120 dollars soit un gain de 60 dollars. Mais parce que l’OGEFREM ne veut pas céder et que là sont engagés les enfants de la plupart de ministres, alors que l’OGEFREM ne produit rien de substanciel, c’est juste un service qui se retrouve partout pour prendre l’argent, le taux est passé de 120+180 soit 300 dollars.

Donc là où on devrait sentir la baisse de coût on a plutôt augmenté le coût et l’objectif du Guchet unique n’a pas été atteint.

C’est ça le Congo et c’est à ça que le Gouvernement devrait attaquer. Le peuple congolais sait ce que fait une institution comme la Commission économique et sociale. Si elle était dirigée par les vraies personnes, c’est elle qui allait définir les politiques, mettre en place un politique salariale et réguler les dépenses gouvernementales et les salaires des politiciens.

Hélas, c’est une coquille vide. Il y en a beaucoup d’autres qui ne servent à rien sinon dans la vision de Tshisekedi Étienne, la liberté de la presse devrait être garantie sans un ministre de communication.

On s’en souvient. Il voulait juste 23 ministres capables de travailler.
Un autre exemple, en 2012, le prix du baril est passé de 120 à 30 dollars et jusqu’à aujourd’hui, il peine à arriver à 120 dollars le baril.

Dans la Convention avec les pétroliers, il est stipulé que si le prix baisse à plus de 5 % les parties doivent se rencontrer pour ajuster les prix dans le sens de l’un ou l’autre.

Jamais les parties ne se sont vues pour baisser les coûts de produits pétroliers à plus de 70 %. Mais elles sont pressées pour augmenter les coûts et vous dire qu’on subventionne.

Pourquoi cela n’a pas été fait, c’est justement parce que le premier ministre Matata Mponyo de l’époque avait dit aux députés revoir le prix à la baisse voudrait aussi dire revoir vos émoluments.

Ils ont refusé et on a fait payer au peuple la croix du calcaire jusqu’à ce jour. Voilà la raison de la dépréciation du taux de change. Il y a donc deux variables dont se refuse le Gouvernement à ouvrir les yeux, les dépenses institutionnelles et ses avantages qui ont une forte incidence fâcheuse sur le franc congolais et les intérêts égoïstes des dirigeants qui impactent négativement sur le franc Congolais.

A cela, il faut ajouter la politisation de choix de mandataires qui doivent récompenser leurs partis et le fait que les entreprises sont protégées par certains hauts cadres du pays contre tout paiement d’impôts et taxes. Ceux qui touchent gros sont exonérés. Ils ne paient ni eau ni électricité ni service public même le Go-pass à l’aéroport. Où passent les apports financiers des investisseurs et Banque Mondiale dont les devises annoncées n’apporte rien au marché de change.

On peut encore vous donner un cas, où sont encaissées les recettes provenant des ventes de produits miniers des industries installées en RDC qui sont demandeurs de devises ? À leurs maisons mères. Que fait la RDC avec ses voisins qui refusent que tout opération financière dans leur pays ne peut être rapatriée qu’à moins de 20 % de sortie de devises alors qu’en RDC, on peut rapatrier à 100 %ses revenus. Sans réciprocité, cette décision de change affecte les devises et taraude le Franc congolais.

Tout le reste n’est que du bobo pour endormir le peuple. Le Chef de état doit sortir les cadavres du placard économique sinon c’est son image qui est écornée.

Rédaction

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