Enfin une femme, enfin une Première Ministre, enfin une maman, enfin une exceptionnelle, enfin une dame.
Oui, elles ont demandé, elles ont clamé haut et fort, une femme va conduire le gouvernement de la République. Une femme suppose un bon partage de repas à tous les enfants. Après les hommes qui mangent dans les restaurants, qui boivent dans les bars sans rien laisser chez eux, et qui rentrent saouls pour tabasser les pauvres femmes, qui remplissent les bars et nganda de Kinshasa sans souci à l’Est, il y a une maman, une femme dont l’attention sur le partage du revenu sera différente.
Nous espérons que le défi qui attend la Première Ministre sera de donner d’abord le ton avec l’annulation de deux décrets de ses prédécesseurs qui violent tout bon sens et tout développement du pays. Le Décret de TSHIBALA pour payer gracieusement M. KABILA et lui – même TSHIBALA et le Décret de SAMA LUKONDE pour payer gracieusement les mandataires publics sans résultats sur terrain et les mandataires passifs en violation de L’OHADA. Car jamais, un pays pauvre n’a été pillé par ceux qui l’ont dirigé et qui se donnent le plaisir de garantir leur retraite par des lois immondes. Payer à vie de gens avec de gros montants est inacceptable.
En plus payer 10.800 le Chef de l’état contre 2 fois plus ou 3 fois plus pour les députés n’existe nulle part. La dépolitisation du pays s’impose. Il y a aussi les contrats de concession. Laisser le pays aux étrangers pour 30 ans ou 49 ans pour un aéroport ou un immeuble dépasse tout entendement. Les détournements et une justice corrompue sera aussi ses défis. Qui sont ces ministres consciencieux et professionnels avec compétences avérées qui vont accompagner le grande dame pour relever ces défis ? Nous attendons non pas les heureux promus, mais les condamnés à mort car la peine capitale a été restaurée et à la moindre escarmouche, on y passe pour exécution.
Le Chef de l’Etat en a marre d’être critiqué pour des amis incompétents, des connaissances qui violent le droit et ceux qui refusent de respecter le code de bonne conduite de l’agent public. Ils ont confondu l’état à leurs poches en plaçant leurs membres de familles à des postes élevés de l’administration et des entreprises publiques.
Un autre défi qui attend la Première ministre. L’emballement de nominations de membres de famille de dirigeants des entreprises publiques au poste de direction. En mois de 3 ans plusieurs entreprises ont vu parachuter des directeurs et de chefs de service sans compétences ni qualifications. Chère Première Ministre, les congolais vous attendent dans la rigueur de gestion. Les signaux à donner pourront reduire la pression et la tendance d’aller espérer mieux ailleurs.
Ce pays doit donner l’espoir à tous et non seulement à ceux qui dirigent. On ne devient pas ministre pour sa famille, sa tribu ou son ethnie. On sert la communauté. Alors voici devant vous les crimes de vos prédécesseurs. A vous de nous donner le ton pour qu’on dise enfin, elle est là.
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