Comme la Cenco, le Comité Laïc de Coordination est à son tour monté au créneau pour placer des garde-fous pour que la tenue des élections prochaine « n’ouvre pas, une fois de plus, une nouvelle ère d’incertitude, d’opacité et de tentative de manipulation de la constitution »
Dans une déclaration faite dimanche 14 mars, le CLC stipule qu’il n’y a aucune raison que la question du délai des prochaines élections devienne un sujet tabou et estime qu’il est temps que la population soit rassurée que les institutions de la République et les forces politiques conjuguerons tous ensemble leurs efforts pour les prochaines élections.
Toujours dans cette même déclaration, le CLC a haussé le ton pour condamner ce qu’il qualifie « des provocations gratuites et sans fondement de nature à fragiliser inutilement la cohésion nationale en cours de reconstitution, en démobilisant une partie des forces vives de la Nation » après des tirs croisés entre la présidence et la Cenco, consécutifs à un rappel des prélats catholique sur la date de l’élection.
Dans ce cadre, Le CLC dit continuer à croire que ces réactions épidermiques ne sont que des divers regrettables et non des signaux avant-coureur d’une volonté délibérée et planifiée de faire dérailler le train électoral avant son démarrage.
Prennant à témoin l’opinion tant nationale qu’Internationale, le CLC ne tolérera pas que les difficultés du passé puissent servir d’alibis pour l’avenir, ou que les sacrifices d’hier passent pour avoir été totalement vains et inutiles.
JNK