Le ministre de Pêche et Elevage Jonathan Bialosuka Wata séjourne depuis dimanche 11 octobre à Bunia dans la province de l’Ituri, première étape de sa tournée dans l’Est de la Rd-Congo. A sa descente d’avion, Jonathan Bialosuka Wata a été accueilli par l’autorité provinciale. Une délégation du FCC ainsi que des militants de l’ABG, l’Alliance pour la Bonne Gouvernance, son parti, sont venus également l’accueillir et le féliciter pour le travail de titan qu’il abat depuis son entrée au gouvernement en tant que ministre national de la Pêche et Elevage.
Après l’adoption du Plan stratégique lors de la 49ème réunion ordinaire du conseil des ministres et la présentation du projet aux partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des ressources, le patron du ministère de Pêche et Elevage a entrepris une tournée à travers les provinces de la Rd-Congo. Bunia en Ituri, constitue la première étape de sa tournée.
Le lundi 12 octobre 2020, en vrai bulldozer, Jonathan Bialosuka Wata ne s’est pas reposé. Il a pris le chemin de Kaseny dans le territoire d’Irumu, à 50 km de Bunia pour s’assurer de la réalité du secteur de pêche et élevage dans cette partie de la République.
A Bunia, au siège du bureau provincial de son ministère, il a remis un laboratoire mobile destiné aux analyses de l’eau dans le cadre du projet LEAFT II. Ce laboratoire a été obtenu sur un financement d’AFDB-Group.
Dans son speech, le ministre Jonathan Bialosuka Wata a remercié l’AFDB-Group pour son implication et l’équipe du projet LEAFT II.
Il a invité la population à s’en approprier pour une meilleure gestion de l’ouvrage pour que dans l’avenir cela ne soit pas considéré comme un éléphant blanc.
Pour lui, le potentiel halieutique de la province de l’Ituri, à travers le Lac Albert, mérite un appui fort du gouvernement central et de la participation des différents partenaires techniques et financiers. Car ces secteurs de pêche et élevage méritent des financements nécessaires pour endiguer la pauvreté de la population congolaise.
Il convient de considérer que les secteurs importants de ce ministère sont la pêche, l’élevage, l’aquaculture sans oublier la recherche et l’organisation institutionnelle. Malheureusement tous ces secteurs n’ont pas été exploités parce qu’ils ont été à peine explorés.
C’est le cas de l’aquaculture que la Rd-Congo a été le premier à expérimenter à l’époque de la Gécamines. Mais pourtant beaucoup d’autres pays africains ont emboîté le pas à la Rd-Congo et l’ont dépassée.
Un accent particulier est mis sur le lobbying pour la mobilisation des ressources qui doivent permettre à la Rd-Congo de résoudre les problèmes de la sous-alimentation due au fait qu’il n’y a pas d’investissement dans le secteur de pêche et élevage.
On comprend dès lors qu’il y ait carence des protéines animales qui peuvent être comblées par l’exploitation de la pêche et de l’élevage. On peut ainsi combattre des épidémies qui proviennent du gros et du petit bétail pourtant pêche, élevage, l’aquaculture et organisation institutionnelle peuvent constituer des moyens de diversifier l’économie de ce pays.
La dépendance alimentaire, pense Jonathan Bialosuka Wata, est une humiliation de laquelle la Rd-Congo doit impérativement sortir.
Claude Mesa/Le Mandat