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ENFIN, GOMA SOUS CONTRÔLE TOTAL DES RWANDAIS ET DU M23, À QUOI SERVIRAIT LE CESSEZ-LE-FEU ?

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Le miracle n’était plus possible pour les vaillants éléments des FARDC et les combattants Wazalendu qui, abandonnés par leurs généraux, ont tenu tête depuis dimanche 26 janvier dernier, à l’armée rwandaise et le M23. Le sort de GOMA est scellé. La ville est enfin passée ce mercredi 29 janvier sous contrôle total des 15000 forces spéciales rwandaises déployées par Paul Kagame en RDC et qui ont traversé la frontière congolaise par les bornes 12,13,14 pour assiéger la Ville volcanique. Et pour couronner le tout, l’Occident appelle au cessez-le-feu. Pourquoi faire ?

Bien que hautement stratégique, cette victoire du M23 et ses parrains Rwandais est loin d’être un triomphe, selon certaines sources, dans la mesure où elle a été négociée en amont par la Monusco qui a obtenu le même dimanche la nuit la reddition de tous les mercenaires étrangers( roumains et français) pourtant vachement payés (8000$ par mois selon des sources sécuritaires) et d’un grand nombre des FARDC après la fuite par voie lacustre des 13 généraux congolais qui avaient le commandement des opérations de défense de la ville de Goma.

Après leur désarmement, les mercenaires ont obtenu un couloir humanitaire pour regagner la France à partir de Kigali.

Des sources indépendantes révèlent que les FARDC associés aux Wazalendu commandé par un capitaine de la Garde Républicaine ont imposé une lourde perte aux forces spéciales rwandaises dans les combats de lundi et mardi avant l’arrivée de nouveaux contingents venus de Kigali. Ces derniers ont également vengé leurs frères en orchestrant un carnage dans la nuit de mardi à mercredi 29 janvier 2025, indique une source de la Monusco.

Signalons que l’AFDC/ M23 a lancé dans la journée, par le biais de son porte-parole Willy Ngoma, un dernier appel aux combattants Wazalendu réticents à la reddition, de déposer les armes s’ils veulent encore vivre.
Pour lui, c’est l’unique option qui reste à ces patriotes résistants parce que toutes les voies d’entrée et de sortie sont fermées et sous contrôle des forces rwandaises.

GOMA, pas une surprise

La chute de Goma était prévisible, à en croire plusieurs observateurs au regard du manque de volonté et d’engagement à Kinshasa pour récupérer les territoires précédemment occupés par les ennemis de la République.

Plusieurs territoires notamment Bugananga, Kanyabanyo, Ngere, Masisi, Rubaya, Sake, Kirumba sont tombés sans que le gouvernement parvienne à les récupérer alors qu’il avait encore la possibilité de ravitailler les FARDC.
La résistance des Wazalendu et de la GR sans commandement coordonné ni renfort pendant 3 jours, démontre qu’il était possible de repousser l’ennemi si les officiels et les hauts galonnés n’ont pas choisi la voie de l’abandon.
Selon un analyste de la politique internationale ayant contacté Le Mandat, l’incursion des FARDC et Wazalendu à Gisenyi et Rubavu au Rwanda est une preuve que l’armée congolaise était capable de prendre le dessus et d’inquiéter Kigali, en dépit de l’assassinat du gouverneur militaire Peter Shirimwami, si le gouvernement n’avait pas écouter l’alerte de la Monusco et des « généraux jouisseurs ».

« L’enrichissement illicite et la corruption des hommes troupes sont un poison et affaiblissent gravement l’armée congolaise « , a dénoncé pour sa part le président du Mouvement des Acteurs de la Révolution Sociale ( MARS) qui s’étonne que des généraux d’armée prennent le large devant l’ennemi sans combattre alors qu’ils ont prêté serment sous le drapeau pour défendre la patrie jusqu’au sacrifice suprême !
Pour cet activiste, comme le Rwanda ne se cache plus, les FARDC auraient réalisé une prouesse en occupant une partie du territoire rwandais à Rubavu et même à Ciangungu en face de BUKAVU pour renforcer la position du gouvernement congolais comme c’est le cas pour les Ukrainiens à Kroust en Russie.
Les généraux en fuite à Bukavu auraient dû lancer à leur tour un assaut à Ciangungu et Kamembe pour anticiper l’action de dissuasion au lieu d’attendre la défensive. Cette action serait nécessaire pour tenter de reprendre le contrôle du lac Kivu contrôlée par l’ennemi.

D’après des responsables du M23 la prochaine étape serait BUKAVU dans le Sud Kivu où les troupes rwandaises avancent déjà à Kahele à une centaine de kilomètres du chef-lieu du Sud Kivu.

Il est temps pour le Chef de l’État d’opérer une purge dans le commandement de l’armée afin d’extirper les taupes ou les jouisseurs pour confier l’armée aux véritables patriote pour stopper l’ennemi.

L’étape de Goma a été révélatrice d’une « trahison impardonnable« , tempête un militant de l’Udps même si le sujet reste tabou dans les salons huppés à Kinshasa. Car tout porte à croire que les efforts fournis ce dernier temps pour garder Goma, visaient à renforcer l’ennemi en hommes et en matériels pour poursuivre son aventure.

Des courses locales renseignent que le mouvement de Nangaa entend recycler les soldats capturés pour intégrer sa cause.
Kinshasa doit agir au lieu de continuer à dénoncer un ennemi qui représente le cerveau moteur d’un complot mondial contre la RDC. La solution d’une paix durable se trouve dans la guerre, seule, devant les enjeux actuels.

Respectez un cessez-le-feu signifie qu’on accepte que Goma et les autres territoires conquis par le M23 restent longtemps aux mains des Rwandais et laisser le temps à ces derniers de se préparer pour les autres étapes majeures. Tout le monde sait que le Rwanda ne respecte jamais de cessez-le-feu et cherche un territoire pour héberger les terroristes palestiniens, Irakiens et afghans à la demande de la Grande Bretagne et d’Israël. A suivre !
Le Mandat

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