À travers l’Agence américaine pour le développement international, le gouvernement américain a décaissé, ce samedi 29 mai 2021, une somme de 400 000 USAID, d’aide d’urgence en vue de fournir aux sinistrés, l’accès à l’eau potable et mais également d’empêcher la propagation du choléra.
L’ éruption du Nyiragongo qui s’est déclarée, le 22 mai dernier au Nord-Kivu a causé la perte en vie humaine ainsi que plusieurs dégâts matériels.
En effet, la ville de Goma étant toujours sous la menace d’une deuxième catastrophe naturelle, les autorités congolaises ont activé un plan d’évacuation obligatoire dans 10 quartiers sur 18.
Par cette occasion, des milliers de familles se sont déplacés vers la cité de Sake et ailleurs. Cependant, l’éruption a gravement endommagé une canalisation d’eau importante touchant plus de 500 000 habitants de Goma.
C’est dans cette optique que les États-Unis s’est donné la mission de lutter contre une éventuelle épidémie de choléra dans les zones de déplacées et de faire face à la pénurie d’eau potable , en fournissant aux sinistrés de Goma une aide d’urgence se levant à 500 000 USAID.
« L’accès à une eau saine est un besoin urgent pour les milliers de Congolais affectés par cette crise », a déclaré Marion Ekpuk, Chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis.
Avant d’ajouter « Grâce à cet appui supplémentaire aux efforts humanitaires, les États-Unis continuent de se tenir aux côtés du peuple et du gouvernement de la RDC au moment où ils en ont le plus besoin alors que nous évaluons d’autres opportunités de contribuer aux efforts d’aide humanitaire et au relèvement des communautés touchées », a-t-il soulevé.
Il faut noter que les États-Unis sont les pourvoyeurs d’aide humanitaire le plus important en République démocratique du Congo, ayant fourni jusqu’ici plus de $131 millions au cours de l’exercice financier 2021.
Ezéchiel Monteiro