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Edito

ET SI LA BALKANISATION A ÉTÉ LA RAISON DE L’ACCORD FCC-CACH ?

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Le débat de ces derniers temps tourne autour de la révision ou du changement de la Constitution. Les tenants de l’un ou l’autre estiment que le pays est en danger. Mais ce danger s’explique différemment. Pour les uns, ceux qui veulent le changement, l’article 217 donne la possibilité de céder de territoire aux voisins parlant de la souveraineté.

Si oui, en quoi modifier cet articles ou d’autres encore donnerait lieu à un changement de la Constitution ? Pour les autres, ceux qui pensent à la révision, le changement de la Constitution entérine la balkanisation selon l’article 219 qui veut qu’il n’y ait ni révision ni changement en cas de guerre, d’occupation ou d’état de siège.

Et ils estiment qu’aucun changement ne peut se faire si une partie du territoire est sous-occupation. Cette volonté devrait être même le souhait de ceux qui dirigent et non de l’opposition. Car aucun chef ne peut être à l’aise quand son pays est occupé.

À l’Ukraine, on ne parle même pas des élections car il y a guerre. C’est ici où les discours d’Alingete aux États-Unis qui disait qu’il n’y a pas guerre en RDC, interpelle les bonnes consciences.

La question est pourquoi la prolongation de l’état de siège s’il n’y a pas guerre et pourquoi on refuse qu’il y ait une évaluation telle que souhaitée par l’assemblée nationale ?

Pourquoi les institutions de contrôle des autres pouvoirs dont le Sénat, l’Assemblée nationale et les cours et tribunaux donnent l’impression d’être entre les mains d’une seule personne ? Car le Président de la République est un justiciable et non le Chef de la justice ? Il a prêté serment devant la Cour qui lui a donné acte.

Alors comment il devient leur Chef ? Pourquoi les états généraux en ce moment de crise et dont les conclusions sont contestées par le syndicat des magistrats ? Qui veut tricher en insérant des dispositions non débattues en plénière ? Qui a intérêt à tricher ou à balkaniser le pays ?

Deux pouvoirs ont prêté serment sur la Constitution pour la défendre. Il s’agit du Président de la République et des hauts magistrats. Ne pas défendre la Constitution est une haute trahison et mérite poursuite judiciaire.

Le Parlement a reçu mandat du peuple pour contrôler le Gouvernement. Il appert malheureusement que le contrôle parlementaire n’a aucune conséquence. Et la poursuite des maffieux et détourneurs ne sert à rien car un pouvoir serait en train de les défendre et les disculper.

Les mandataires maffieux et détourneurs semblent protégés.
La loi portant reddition des comptes 2023 ne devrait pas être entérinée pour ne pas consentir les détournements. La Cour de Cassation a disculpé le principal coupable qui a menacé de tout dénoncer. Le pays vit dans les menaces et non dans le droit. La justice est un mot creux et un vœu pieux. Car ce sont ceux qui crient que la justice va mal qui sont la cause même de ces malaises et les instigateurs de tout crimes dénoncés.

Quant à la République et à la balkanisation, il y a péril en la demeure. Car tant que l’accord FCC-CACH, Tshisekedi-Kabila ne seront pas rendu public, les signataires de cet accord qui sont des responsables dans l’une ou l’autre partie du territoire risque de rouler le pays à la farine dont les actions non contrôlées entérineraient cet accord. La grande question est l’article 4 de l’EAC qui met les choses en lumière plus que la Constitution. Comment et pourquoi le Parlement n’a pas été associé à cette signature ? N’y a-t-il pas eu vice de procédure ? Si oui alors pourquoi la République continue à siéger ? D’autre part, l’article 217 semble bloquer cet aspect car si la Loi est muette dans un point, il y a libre arbitre des dirigeants.
En 2014, Lambert Mende a été jugé par Félix Tshisekedi comme un homme menteur et versatile qui, à l’époque était ministre de la Communication quand Kabila cherchait à modifier la Constitution.

Aujourd’hui, le même Lambert Mende a été envoyé en Ouganda pour une mission dont les conclusions ne sont pas connues après qu’une délégation congolaise y soit rendue. Que cache ces tours auprès de Museveni ? Quel rôle veut jouer Mende dans cette histoire rocambolesque pourtant qualifié de menteur par Félix Tshisekedi en 2014 ?

L’histoire nous le dira bientôt. Mais la vigilance est de mise ! Chaque action doit être jugée à la pincette sinon le danger est permanent. Il semble que l’élection du Président Donald Trump aux États-Unis fait précipiter certains accords flous dont les concernés veulent en finir avant son entrée en fonction.

Le Mandat

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