Edito

ÉTATS GÉNÉRAUX DU PORTEFEUILLE: LES DÉLÉGUÉS DES ENTREPRISES PUBLIQUES INCAPABLES DE RESTITUER LES SÉANCES !

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Les mandataires publics ont désigné des cadres de direction avec des primes colossales pour assister aux assises des états généraux du Portefeuille. Ces cadres de direction ne font pas de restitution à leurs agents.

Depuis une semaine que ces assises se passent, aucun directeur n’a pris le temps d’en discuter avec ses agents encore moins les mandataires eux-mêmes. Alors que les retombées de ces assises sont cruciales pour la vie prochaine des entreprises publiques.

DEUX possibilités sont à relever. Primo, ils sont incapables et incompétents pour n’avoir rien saisi et compris. Mais, ils risquent de tromper les agents sur la vérité.

Il est aussi possible qu’ils se disent que tout le monde a suivi dans les médias, il n’est pas question de faire de restitutions. Il est certain que beaucoup n’ont même pas écrit, car là aussi il y a un véritable souci. Ils ne savent pas écrire ou faire un rapport de mission ou de réunion.

La deuxième hypothèse est qu’ils se sentent visés dans les conclusions. Ils ne voient pas comment rendre les faits qui les accusent eux-mêmes.

En conséquence, ils se taisent et menacent quiconque ouvrirait la bouche pour exiger quoi que ce soit.

En effet, après les états généraux du Portefeuille, les mandataires et leurs cadres promus et nommés à la va-vite sont mal à l’aise et se sentent visés par les propos de VPM Lihau qui a fustigé le recrutement et les promotions en les présentant comme les causes profondes de la déchéance de la bonne gouvernance et a exigé un travail en profondeur et un raz-de-marée dans l’aspect administratif des entreprises publiques.

Les mandataires qui se sont présentés dans les assises sont très mal à l’aise avec de telles conclusions. Le manque de management et de leadership

Il est criant dans ces sociétés de l’État. Ils ne peuvent pas le dire car c’est comme s’injurier eux-mêmes. Le discours du Chef de l’État lors de l’ouverture et sa détermination à voir les conclusions de ces états se concrétiser est un message qui met leur pouvoir en danger. Ainsi, les agents qui attendent de leur part un rapport se demandent s’il y avait des délégués dans ces assises ou pas. Car aucun rapport ni restitution n’est fait. Tout demeure comme avant.

Il suffit au Ministre d’en exiger et que le journaliste assiste aux restitutions de chaque entreprise pour se rendre compte du niveau de compréhension. Du reste, on ne peut rien attendre d’un criminel qui a été critiqué en public et qui sait pertinemment bien que tous les exposés visaient sa gestion et sa politique de recrutement et de promotion surtout dans des entreprises publiques transformées en gestion familiale et des groupes.

Le Ministre Bussa doit impérativement faire vite pour appliquer les conclusions de ces assises afin de sauver ce qu’il peut encore. Le nouvel an s’annonce palpitant pour beaucoup.

Le Mandat

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