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POLITIQUE

Génocide congolais : Fayulu veut l’exhumation du rapport Mapping

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Un génocide passé sous silence! Plus de 10 millions de Congolais sont massacrés dans l’Est du pays par des groupes armés et armées étrangères, avec la complicité de la communauté internationale. Une insécurité imposée aux populations de la RDC depuis plus de 25 ans à cause des ressources naturelles.

En dépit du déploiement de la force onusienne en appui à l’armée nationale infiltrée et fragilisée, la situation n’a pas changé. Les Congolais continuent de se faire injustement massacrer. Et jusque-là, aucune réelle volonté n’a été démontrée par la communauté internationale et les autorités congolaises de poursuivre les auteurs de ces crimes graves.

A Kinshasa, les mouvements citoyens ont organisé un rassemblement à la place des « Évolués » pour commémorer les victimes du génocide des Congolais, le « Genocost », terme qui signifie « génocide pour des intérêts économiques ». Quelques membres du gouvernement se sont mobilisés pour cette commémoration. Les activistes espèrent que la date du 2 août sera officiellement décrétée jour férié.

Pour honorer la mémoire de ces millions de morts, des organisations de la société civile et des leaders politiques, notamment Martin Fayulu, ont décidé de commémorer chaque 2 août, « le génocide des Congolais ». Cette date marque le début de la deuxième guerre d’agression contre la guerre. En 1998, éclata une nouvelle au Kivu (Est) avant de dégénérer en conflit régional, opposant les forces gouvernementales, soutenues par l’Angola, la Namibie et le Zimbabwe, à des rébellions appuyées par le Rwanda et l’Ouganda.

Face à cette situation, plusieurs personnalités, dont le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege et l’opposant Fayulu soulèvent la nécessité de créer un tribunal pénal international pour la RDC afin d’ en finir avec l’impunité. Le président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) appelle aussi à l’exploitation du rapport Mapping réalisé par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

Ce rapport à fait l’inventaire des violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 en République démocratique du Congo. Il a également réalisé une évaluation du fonctionnement du système judiciaire congolais et proposé une série d’options en vue de traiter la question de l’impunité dans le pays, notamment au travers de la mise en place de mécanisme de justice transitionnelle.

NK

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