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1 jour agoon
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La RedactionScandaleuse, macabre, paradoxale, les qualifications risquent de manquer pour décrire la mauvaise gouvernance, le manque de leadership et la crispation dans les entreprises publiques où les agents sont soumis à la traque et à une boulimie de pouvoir de la part de ceux qui ne manquent pas de se présenter comme ayant de couverture politique allant jusqu’à amener le cortège de la garde républicaine pour faire peur aux agents administratifs. Ils reçoivent même des honneurs militaires pour se faire appeler excellence au cours de leur passage devant les agents.
Cette gestion calamiteuse non dénoncée par les organes de contrôle dont le Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP), l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la Cour des Comptes, attend-elle le Parquet Financier pour être réprimée ?
Le travail est sacrifié dans plusieurs entreprises du portefeuille de l’État comme à l’époque de Mouvement Populaire de la Révolution sous la dictature mobutienne où la danse avait remplacée l’expertise.
Dans LMC, la présence physique est le seul critère de la paie et la loyauté au DG est le seul moyen de promotion.
Le partage équitable et équilibré du pouvoir n’a pas fini de faire ses dégâts dans les entreprises publiques remises entre les mains de moins que rien pour leur appartenance politique ou le lien avec la haute sphère.
D’autres ne manquent pas de porter des habits avec effigie du Chef de l’État pour faire taire certains contradicteurs obligeant tout cadre de les voir avant d’entreprendre quoique ce soit. L’oligarchie MUTRAFA en marche.
Dans le cas de certaines entreprises, les mandataires ont loué les services de certains journalistes pour écrire en leur faveur des articles alors que l’objet social de sociétés restent bafoué.
Le DG de LMC, Jean Claude MUKENDI, de l’ONATRA, LUKUSA, et de l’ONEM, pour ne citer que ces trois mandataires aux compétences douteuses, ils dépensent des sommes énormes pour arracher aux médias des articles farfelus chaque jour afin d’embellir leur gabegie.
À en croire des sources concordantes, si le patron de l’ONEM falsifie des cartes de chômeurs pour entériner les engagements faits par ses amis en violation de toute procédure d’embauche, celui de LMC loue le service d’un magazine auquel il paierait une colossale somme en dollars pour manipuler l’opinion et de faire imposer la lecture aux agents.
Une structure de presse de plus d’une dizaine d’agents recrutés occupent de salles entières pendant que les agents productifs manquent de bureaux. Cependant, la société ne produit rien sinon collecter les droits de trafic maritime. Quel est l’apport des journalistes dans cette société, nul. Seulement la publicité du DG qui pense que le Président de la République s’accroche seulement à la presse pour apprécier son travail. Il se permet même de déposer cela à la Présidence à sa charge.
Quant aux fameux droits de trafic, rester autant d’année à les collecter prouve l’absence de leadership. Car les droits de trafic est une contrepartie de service non rendu. Alors comment une entreprise dite commerciale peut se contenter de ne pas travailler pour de miettes ?
Mais elle engage les gens pour partager les revenus provenant d’un non-travail ? Il y a paradoxe. Donc, en se donnant à collecter l’argent des droits de trafic au bout de plusieurs années et en engageant un personnel pléthorique pour ce faire, on est en face de l’incompétence et de manque de vision dans la compréhension de ce qu’on est sensé faire.
En outre, comment le Ministre du Portefeuille sensé veiller aux participations de l’état, laisse un tel drame continuer ? C’est vraiment scandaleux.
Triste de voir que cette même société présente les états financiers auprès de l’Etat propriétaire (Conseil d’administration et Assemblée générale) sans analyse financière et cela n’interpelle personne. C’est pour montrer le niveau de chosification des mandataires qui ne connaissent rien. Comment apprécier l’activité de l’entreprise , son ratio économique et sa rentabilité financière au cours de l’année sans analyse financière ?
Alors on peut se demander sur base de quoi LMC est appréciée de sa gestion ? Rien d’autre que de la corruption. Car un chiffre d’affaires augmenté de 10 % ou 15 % et une régularité de la paie ne sont pas d’indicateurs de bonne gestion, critères pourtant retenus par le Conseil Supérieur du Portefeuille dans son fameux contrat dit de performance. Triste.
Selon l’analyse financière de soldes intermédiaires de gestion de 2023 comparés à 2022 de cette société, la rentabilité de l’entreprise est nulle. Sa productivité est passée de 15.547.353 à 750.867 par agent soit une dépréciation de 95 % en 2023 sous Mukendi.
Les réserves sont négatives amenuisant le capital. Les dettes à Court terme sont falsifiées car il y a les décomptes finals non pris en compte. C’est un crime économique du directeur financier et son DG qu’on doit impérativement arrêter pour falsification des chiffres, rapporte un ancien chef comptable retraité.
En fait, quand on analyse le fonds de roulement net général de LMC, il est négatif soit -36.862.076.313 FC mais le DG s’évertue à engager ses membres de famille, à financer Amicongo et à emprunter pendant que les équilibres de gestion sont rompus et LMC a besoin de capitaux frais. Les emplois stables ne sont pas financés par les ressources stables avec un ratio de liquidité de 26,6 %.
Donc, il faut 4 ans d’activité pour rembourser une dette. Car la société n’est pas liquide. Nous sommes donc dans une calamité de gestion. Une mauvaise gouvernance qui manque de nom. Et cela est applaudi par ses directeurs promus à dessein pour soutenir des bêtises. Pire que ça, au niveau du ministère de TVC, on nous apprend qu’il existe un Arrêté ministériel n° 065/CAB/MTVDC/2024 pris par le prédécesseur de VPM Bemba et qui exonère LMC sur le transport routier dont elle n’a pas de compétence.
Depuis quand un ministre de transports exonère. Voilà tant d’incongruités dans cette société avec des retraités appelés à la rescousse pour couvrir les incompétences des enfants promus directeurs, qui tous sont une bande de parvenus et des apprentis de gestion.
A l’heure où le Chef de l’état attend un accompagnement des entreprises publiques dans son programme du Gouvernement, on se retrouve en face des incompétents qui ne savent même pas c’est quoi la gestion. Ils nomment leurs enfants et pensent finir avec la pauvreté dans leurs familles au détriment du pays.
Mais en économie, rien ne se fait au hasard. L’incompétence se paie cash. Le pays peine à réaliser les exploits prévus. Et la politique du gouvernement ne peut pas être soutenue ni comprise par des incapables.
C’est trop leur demander. Ils sont bons pour les articles de presse et les sponsors des activités des autres comme le mining. Ils n’ont rien à faire. C’est cela le travail de mandataires parvenus et dont on lit dans la presse et qui se promènent partout dans les missions pour ne rien dire pendant que le Chef de l’état se bat seul au front pour trouver de solution aux crises. Voilà la tristesse de ce pays.
Jean Claude MUKENDI s’est même permis d’aller inaugurer un immeuble inachevé au Kongo central en invitant le gouverneur sans montrer la visite de l’intérieur, pour publicité. Comment on peut être pris au sérieux avec de telles pratiques désobligeantes.
C’est au Chef de l’état de se débarrasser de ces bois morts, de ceux qui le flattent dans le sens du poil. Ceux qui pensent qu’ils sont là avec sa bénédiction même s’ils ne savent rien. Et ils le disent aux agents lors de réunion de direction tapant même du point sur la table.
Triste, quand les fonctions publiques sont traitées comme de cercle d’amitié dans un pays qui doit se développer. Paraphrasons le Président du Burkina Faso, le pays des hommes intègres: » l’incompétent n’aime pas les gens compétents, l’incompétent plombe le développement d’un pays« .
Le rapport de l’IGF sur LMC va-t-il épingler ces faits pour être juste ?
Let ans see !
LMDT