Daniel Shekomba fait confiance à l’actuel chef de l’Etat. L’ancien candidat président estime qu’ “il n’y aura pas glissement en 2023”.
Alors que le président Félix Tshisekedi a affirmé qu’avec l’agression rwandaise, le processus électoral risque de connaître “un retard considérable qui impactera sur la date prévue par le calendrier”, l’opposition réitère la mise en garde.
Selon Daniel Shekomba, le président Tshisekedi est l’homme politique “le plus populaire” en RDC. Il n’a donc pas besoin de glisser pour conserver le pouvoir. “Les congolais vont l’accorder un second mandat”.
Du côté de l’opposition, on ne parle plus le même langage. Alors que la coalition Lamuka, par le canal de Martin Fayulu, a exigé le respect du délai constitutionnel, le FCC, quant à lui, a proposé que la sécurité soit totalement rétablie dans l’Est du pays, “afin de permettre l’organisation des élections sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo”.
Selon le FCC, le pouvoir en place à “l’intention manifeste” d’organiser la fraude “en enrôlant des enfants mineurs d’âge, des personnes fictives et en octroyant plusieurs cartes d’électeurs à une seule personne”.
Selon le président de la centrale électorale Denis Kadima, les fonds des scrutins ont été “épuisés pour l’enrôlement des électeurs”.
Les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales sont programmées le 20 décembre 2023. Pendant ce temps, la CENI poursuit l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Nicolas Kayembe