Jim Risch, le Républicain le plus haut placé de la Commission des Relations extérieures du Sénat américain, déplore le meurtre des civils par les casques bleus de la Monusco à Kasindi au Nord-Kivu.
Le sénateur américain a reconnu que cette situation aggrave le sentiment de trahison exprimé depuis plusieurs années par le peuple congolais victime des atrocités des groupes armés bénéficiant du soutien de certains pays voisins.
Au regard de cette crise, Jim Risch soulève la nécessité pour les Nations unies et les autorités congolaises d’examiner sérieusement le mandat de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco).
« Le meurtre de civils par les casques bleus de la Monusco est déplorable et aggrave le sentiment de trahison et de colère exprimé par de nombreux Congolais. La Monusco lutte pour maintenir la paix en RDC depuis plus de deux décennies. La mission nécessite un examen sérieux par l’ONU et les responsables congolais », a-t-il proposé.
A la suite du meurtre commis par les casques bleus, le gouvernement congolais a annoncé une réunion avec la force onusienne en vue de réévaluer le plan de retrait de la mission qui était programmé en 2024. Selon le ministre congolais de l’Industrie et ancien gouverneur du Nord-Kivu, un nouveau cap va être défini. « Comme on allait jusqu’en 2024, pour le président de la République, avec ce qui s’est passé, on doit s’asseoir pour dire que 2024 n’est plus le cap. On doit définir un nouveau cap », a-t-il indiqué.
Le gouvernement congolais se prépare pour que « la sortie de la Monusco ne constitue pas un chaos ». Paluku fait savoir qu’il ne faut pas que « demain, ceux qui seront partis se justifient en disant qu’on avait demandé qu’ils partent et voilà les conséquences ».
NK