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Infrastructures et Travaux publics en RD Congo : le bilan élogieux d’Alexis Gisaro

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À quelques jours de la fin du quinquennat du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, plusieurs défis majeurs restent à relever après des grandes réalisations importantes dans le secteur des infrastructures. Satisfait de différentes actions menées dans son secteur, Alexis Gisaro Muvunyi, ministre d’État en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction rassure l’opinion que ces défis qui sont de taille ont été prises en compte. C’est le cas entre autres de la ville-province de Kinshasa avec plus de 15 millions d’habitants. C’est ainsi que dans le cadre de ses attributions, ministère s’appuie sur les ressources propres de l’Etat (le Trésor public), le Fonds national d’entretien routier ‘’FONER’’ et le programme sino-congolais.

Le ministre d’État recourt également au partenariat public privé (PPP) où des privés mobilisent des ressources pour financer l’exécution des travaux de voirie, moyennant un montage financier leur permettant de recouvrer leurs mises avec intérêt. C’est à ce stade que les concessions routières et l’appui des partenaires techniques et financiers. Il s’agit ici des bailleurs de fonds.

Pour ce qui est de la ville-province de Kinshasa, il sied de signaler que plusieurs projets ont été initiés par le Gouvernement et exécutés par le ministre des Infrastructures et travaux publics, Gisaro. C’est le cas du projet « Kinshasa zéro trou », le Projet de suppression des points chauds de la voirie, la Modernisation de certaines avenues (avenue de la Paix ‘’communes de Matete, N’djili et Kisenso’’, Route Don Bosco ‘’Ngaliema’’, Avenue Carrière ‘’Ngaliema’’ et Avenue Fleuve à Mont Ngafula ; le projet de désenclavement du Camp Luka, la construction de l’avenue Kulumba lot 2 et le programme Sino-Congolais.

Ce projet Kinshasa zéro trou a pour objectifs la réhabilitation partielle des artères où l’état de la voirie était fort dégradé. Il concerne 42 artères pour 86 Km. 26 avenues sont concernées sélectionnées dans plusieurs communes.

Concernant le projet de suppression des points chauds de la voirie, il s’agit des travaux de la même nature que ceux du projet Kinshasa zéro trou, mais dont la prise en charge est orientée vers le FONER. Exécuté par l’Office des voiries et drainages (OVD), ce projet couvre 19 artères prioritairement sélectionnées pour une intervention.

Dans le cadre du projet de désenclavement, le ministère signale qu’en première phase, après le bitumage de l’avenue des Chrétiens au quartier Jamaïque, les travaux en cours de réalisation consistent en la modernisation des avenues Cimetière, Mahenga, Luyi, Landu et la construction de trois ponts sur les rivières Mobondo (Sakombi), Maluku et Lubudi, d’une part, et les avenues Vivi, Kwamouth et Ngaliema, d’autre part.

Nécessité du partenariat public privé

Au nombre des projets qui bénéficient du partenariat public privé, le ministère évoque le cas de Tshilejelu/Kinshasa exécuté dans les différents districts de la ville dont Lukunga avec 8 artères, Funa avec 4 artères, Mont Amba avec 3 artères et Tshangu avec 3 artères).

L’on signale également Modern Construction, un projet de 13,1 Km sur la ville de Kinshasa pour 11 artères dont 10 complétement achevés avec près de 12,30 Km. À cela s’ajoute aussi ABC, qui est un projet de 13,4 Km sur la ville de Kinshasa pour 11 artères dont 5 complétement achevés.

Dans le même lot du partenariat public privé, on parle du projet Kin Espoir lancé tout récemment et qui vise la réhabilitation de 200 Km de la voirie de Kinshasa, sur les 4 anciens districts de la ville, en partenariat avec l’entreprise Modern construction.

Financement des projets par les partenaires au développement

C’est le moins que l’on puisse dire du projet de bitumage de 5 artères de la ville de Kinshasa (12 Km), exécuté par BADEA. Par ailleurs, les travaux sont en cours actuellement sur l’avenue Bianda, où 0,92 Km sont déjà bitumés. Les démarches pour la libération de l’emprise de la route Kisenso avancent avec les paiements des expropriations auprès des personnes affectées par le projet. Pour rappel, l’avenue Biangala dans la commune de Lemba est déjà opérationnelle.

Dans le cadre de la lutte anti érosive, les érosions demeurent encore une préoccupation sur toute l’étendue du pays. Elle a fait l’objet de plusieurs échanges au niveau du Conseil des ministres. Lors de sa 40ème réunion tenue le 11 février 2022, il a été décidé de financer les travaux de lutte anti érosive. Pour cela, il avait été retenue, une première série des sites érosifs à traiter, couvrant différentes provinces (Kinshasa, espace Grand Kasaï, espace Grand Equateur, espace Grand Bandundu et le Kongo Central) avec un coût estimatif de Usd 54.262.205, 17 répartis en deux lots suivants : Lot1, avec17 sites pour un coût de Usd 31.150.391, 64 et Lot 2, avec 11 sites, pour un coût de Usd 23.111.813, 53.

Le FONER poursuit sa mission depuis d’avril 2021 à ce jour

En rapport avec l’entretien des routes en RD Congo, le ministère de tutelle rassure que hors le réseau pris en charge par les concessions, cet entretien , durant la période allant d’avril 2021 à ce jour, a été financé par le Fonds national d’entretien routier (FONER). Ainsi, sur un réseau routier de 12.752, 05 Km dont 7.836, 84 Km ciblés, seule une longueur totale d’intervention de 3.921, 81 Km a bénéficié des travaux d’entretien.

Il s’agit notamment de 93 projets d’entretien routier qui ont été retenus entre 2021 et 2023. Des informations du ministère font état à ce jour, de 58 projets qui sont complétement terminés. 15 projets sont réalisés à plus de 50% et 13 projets ont un taux de réalisation inférieur à 50% et les restes n’ont pas connu un début des travaux.

Dans le même cadre de projets d’entretien et de réhabilitation, des ponts et autres ouvrages d’art ont été programmés entre 2021 et 2023. Sur un total de 163 projets, ce qui représente une portée totale de ponts ciblés estimée à 3.923, 79 mètres-linéaire, l’entretien de 74 ponts et dalots est déjà terminé. Certains sont en cours des travaux et d’autres sont dans la phase de démarrage.

L’opinion retiendra qu’au nom de son gouvernement, le ministre d’Etat Alexis Gisaro a un bilan élogieux conformément à la vision du Chef de l’État au regard de la dégradation très avancée des Infrastructures durant plusieurs décennies. Des efforts sont en train d’être consentis pour la pérennisation de toutes les actions initiées dans le secteur.

J.B

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