Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC), veut tout mettre en contribution, même sa dernière énergie s’il faut, pour que la paix durable soit rétablie dans la partie Est de la RDC. En fils du terroir, il a annoncé mercredi « son plan de sortie de crise » dans cette partie quelques jours après sa tournée « Amani ».
L’allié des premières heures de Félix Tshisekedi est de retour à Kinshasa après son safari à l’intérieur du pays qui était un véritable test de popularité après deux ans d’absence.
Dans sa démarche de plan de sortie de crise basée sur sa théorie de « l’œil du cyclone au centre d’un triangle », le pacificateur a épinglé la nécessité d’un « dialogue franc » entre les pays impliqués dans la crise, en l’occurrence la RDC, le Rwanda et l’Ouganda.
Tellement déterminé, l’enfant de Walungu, n’attend pas perdre une minute de plus pour mettre en exécution cette formule magique qui consiste à renouer la paix entre ses trois pays voisins. Ces trois pays, à l’en croire, forment le « triangle au centre duquel se trouve le M23, l’œil du cyclone ».
VK, qui croit fermement que les conflits et les divergences doivent être réglés par des moyens pacifiques. A en croire le document dudit plan de sortie de crise, l’ancien Dircab du chef de l’Etat recommande avant tout « le dépôt des armes par le M23, part du principe de bon voisinage et de la cohabitation pacifique entre la RDC et tous les États voisins », le respect de la souveraineté des États.
La cohabitation pacifique de toutes les communautés locales qui doivent être soudées comme les cinq doigts de la main, et bannir, ainsi définitivement, du vocabulaire congolais « la xénophobie et le tribalisme », sont parmi les points saillants dudit plan.
En dépit de privation de liberté et de tortures morales indicibles, VK en bon partisan de la paix et du respect des principes d’un État de droit, a commencé à donner forme aux résultats de sa promesse faite avant sa tournée dans l’Est du pays.
Nicolas Kayembe