Incroyable mais vrai. Un mécanicien s’est fait passer pour un médecin gynécologue à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa. Pendant six mois, le faussaire a presté aux côtés des disciples d’Hypocrate et assisté aux consultations médicales des femmes en toute quiétude. Comment est-il arrivé à infiltrer un profession aussi austère que la médecine, comment a-t-il été recruté et de quoi s’occupait-il ? La direction de l’hôpital refuse de se prononcer sur le sujet.
L’arrestation du mécanicien Gynéco à Kinshasa a laissé tout le monde abasourdi. Après le jeune homme qui sa faisait passer pour député, sénateur, chef d’entreprise et négociant, c’est le tour du mécanicien- médecin. Ce scandale démontre jusqu’où la kakistocratie peut amener un peuple.
Tous crient alors que personne ne lève la voie pour décrier les arrêtés et ordonnances qui nomment des mandataires incompétents et incapables même d’écrire ou de lier deux mots de français dans le jargon technique dans leurs entreprises.
C’est le règne du népotisme et du tribalisme qui tue les critères de compétence et de qualification dans le recrutement. Car les autorités veulent donner du travail aux militants et aux membres de famille même aux grades de commandement sans honte ni vergogne.
Or lui n’a pas un document dûment signé par le président du médecin. Lui au moins par sa faute, il peut tuer une femme ou deux personnes. Mais ceux des incompétents placés dans nos entreprises comme dans les entreprise techniques et non théâtrales pour montrer au peuple leurs habits et raconter leurs mésaventures d’enfance, semblent être acceptés.
Ce qui se passe dans ce pays devrait interpeller plus d’un épris de sens de gestion d’état car ils sont les signaux d’une dangerosité grave pour un pays convoité par ses voisins. Le chef de l’état devra s’interpeller lui-même pour arrêter cette cacophonie d’incompétences. Et éviter de mélanger les cancres aux compétents.
LMDT