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JEAN CLAUDE MUKENDI : UN VOYAGE FAMILIAL À ANVERS POUR VIDER LES COMPTES DE LMC

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Le Directeur Général des LMC s’est envolé le 26 juin dernier à Anvers en Belgique pour une mission de service de 20 jours. Selon des sources du LMC, Jean Claude Mukendi se fait accompagner dans ce périple de trois enfants nommés directeurs aux LMC, du directeur financier qui est le parrain des mariages de ses enfants…et de sa femme, identifiée comme Experte des LMC. Un voyage familial qui fait grand bruit aux LMC où la plupart des cadres promus par le DG Mukendi seraient envoyés en congé pour éviter de livrer les secrets de gestion au DGA qui joue présentement l’intérim .

L’objectif de la mission serait de recouvrer les créances à Anvers.
En même temps, le DG Mukendi a établi un ordre de mission pour envoyer son fils qui est directeur et un retraité à Brazzaville

Comme Lemandat.cd l’avait déjà dénoncé, le DG de LMC axe sa gestion sur le népotisme, l’opacité et la gabegie sans savoir que la société est déjà en faillite.

Il a explosé les effectifs du personnel en moins de 2 ans en engageant plus 700 agents dont sa femme qui ne se présente même pas au bureau mais vachement payée, sans compter les enfants, neveux, les militants du parti et les fidèles de l’église.
Selon les chiffres obtenus des indiscrétions des LMC, Sur 100 % du personnel, avec une augmentation de 100 personnes entre 2022 et 2023, il y a eu une augmentation de 62 % de la masse salariale. Ce qui est grave, c’est que le DG prend pour lui et ses 100 recrues 70 % de revenus générés et le reste se partage 30 % seulement.

Qui sont ses collabos?

L’organisation financière dans de LMC selon MUKENDI. Alors que la loi demande au DG d’utiliser les moyens humains et financiers mis à sa disposition, le DG MUKENDI a créé ses propres moyens humains pour mettre main basse sur toutes les finances de LMC.
Il s’agit notamment de :
1. BOSENGA, Le DF, l’homme qui a tous les pouvoirs et qui facture à la place du directeur commercial et Exploitation et perçoit toutes les sommes en ordonnant même les Rabais et remise, compétence réservée à LMC à la proposition du Directeur Commercial au DG.
2. Israël MBIYAMUENZA MUKENDI, l’assistant du DG, administrateur à AMICONGO et selon le plan de DG MUKENDI, n’eut été notre dénonciation, il serait le nouveau Directeur Commercial et exploitation. Ce jeune homme sorti de l’université en octobre 2021, a été engagé comme sous-directeur Développement avant même qu’il ait défendu son travail de fin d’études. Ensuite après sa défense, il est devenu Assistant de son oncle, la porte d’entrée pour devenir directeur. Il est le bras droit du DG, l’homme qui souffle les noms à son oreille, craint par les agents car c’est lui qui fait nommer qui il veut. Le cas de l’actuel DG de l’AMICONGO est une illustration. C’est un de ses professeurs de l’UPC qu’il a fait venir de l’Europe et qui ne joue que le rôle de figurant. Car,  en réalité, c’est lui le DG de l’AMICONGO. Toutes les commissions de 15 % partagées entre AMICONGO et LMC passent par lui et le financier.
3. Le trésorier, un autre neveu de MUKENDI.
4. Le facturier, Priscille LOMBOTO, fille de la DRH, le bras administratif de l’actuel DG qui assure toutes les combines administratives et dresse la liste de paie dont la femme du DG et ses amis experts nommés par MUKENDI.
5. MULUNDA, le Directeur juridique est son homme de mains pour cacher tous les contrats signés qui permettent la sortie de fonds comme le contrat Amicongo et d’une autre société au Katanga où LMC paie plus de 125.000 dollars par mois. Et depuis son arrivée, les conflits judiciaires ont augmenté pour la sortie d’argent. Stratégie de MUKENDI et DF.
6. KILENDA, le directeur des études et Développement et son sous-directeur développement, Alain KADIMA. Ces deux hommes sont là pour toutes dépenses des études, contrer et récupérer tous les projets que peuvent réaliser LMC. Si on doit payer quelque chose, ça ne peut que tomber entre leurs mains.
7. NDAKASHAMI, DRH. Cette dame est la cause de tout désagrément administratif. Elle lui facilite les fictifs, les intrus et la paie invisible. Elle est assistée de deux sous-directeurs tous nouveaux et un chef du personnel (nouveau aussi) et un chef de service chargé de la paie qu’elle a décidé de promouvoir alors qu’il n’était qu’un simple agent dans le but de boycotter les anciens dans le circuit financier du DG.

On peut ajouter à cette liste, le fils du PCA Lambert Mende affecté à Anvers avec un autre fils du DG; ils sont payés alors qu’ils s’affairent loin de leur poste d’affection.Le Fils de Mende à Paris tandis que celui du DG à Kinshasa.

Tout le décor d’une maffia bien organisée et bien préparée est planté.
Comment peut-on alors relever l’entreprise. Et comme cela ne finit pas, à l’absence du DG, tous partent en congé pour ne pas travailler avec le DGA qui fait l’intérim. Et reviendront exactement au retour du DG.

Comme pour dire, l’argent de LMC sert paisiblement à la famille MBIYAMUENZA pour construire des maisons à Bandalungwa. Comme si cela ne suffisait pas le DG se rend à Anvers avec sa famille pour prendre toutes les recettes de LMC en compagnie d’un PCA débouté par l’âge, Lambert Mende.

Pour tromper la vigilance, le DG avait fait précéder sa femme une semaine avant sur un ordre de mission de LMC pour lui préparer l’accueil.
Pendant que la famille Mukendi se la coule douce, les retraités peinent à nouer les deux bouts du mois après de loyaux services rendus à la société qui n’a jamais connu pareille gestion depuis sa création.

Au lieu de peaufiner des stratégies de relancer l’activité maritime de LMC, JC Mukendi veut changer l’objet de la société en tenant à développer le transport terrestre sans pourtant préparer le personnel à cette mutation. Même dans les recrutements, le DG ne tient compte d’aucun critère objectif axé sur la compétence et l’expérience.
Il fait d’un informaticien un directeur commercial, d’un géologue comme directeur des études et d’un agent simple de la DGI , un directeur juridique.

Des enfants qui quittent la maison pour être directeurs full ou encore secrétaire A1 et des infirmiers devenus chefs de service et sous directeurs, tout cela se fait sous le sceau du très népotiste directeur général.

Par ailleurs, le DG ne sait que prélever les présences et les absences , sanctionner les agents les récalcitrants.

Si la relance des entreprises publiques est le socle de la politique Bussa, ces mandataires ne valent pas la peine. Mais si le théâtre est le souci majeur du deuxième quinquennat du Chef de l’Etat, en tout cas, il a un bon élément à préserver.
Car jamais un mandataire sérieux ne peut nommer toute sa maison, sa famille et son clan dans une entreprise publique au détriment des autres agents comme LMC était sa boîte privée.

Le Mandat 

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