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Kasaï Central : Identification et enrôlement des électeurs évoqués par Gérard Bisambu et Mathias Kabeya

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La question en lien avec l’opération en cours de préparation d’identification et d’enrôlement des électeurs prévue en décembre 2022, a été au centte d’échanges entre Gérard Bisambu, représentant le numéro un de la Centrale électorale, Denis Kadima, et le gouverneur du Kasaï Oriental, Patrick Mathias Kabeya Matshi Abidi.

Ce membre de la plénière de la CENI a fait savoir que « le Président Denis Kadima Kazadi aurait dû être personnellement ici pour rendre un dernier hommage à notre Secrétaire Exécutif Provincial décédé tout dernièrement et que nous avons conduit à sa dernière demeure dimanche ». Il a évoqué la raison de l’absence du président de la Centrale électorale. « le Président Denis Kadima Kazadi est empêché, car il doit se déplacer et superviser le lancement de la commande de nos kits d’identification et d’enrôlement des électeurs en Corée du Sud ».

Pour Gérard Bisambi, étant donné que la CENI organise l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, « il était important de rencontrer le gouverneur qui est le gestionnaire de la province pour savoir ce qui pourrait faire obstacle à son bon déroulement, quelles sont les questions de sécurité, les éventuels conflits qu’on pourrait avoir dans les différents territoires ». Et lui aussi, a-t-il poursuivi, souhaitait vivement nous rencontrer pour comprendre davantage comment cette opération va se dérouler et quand elle pourrait avoir lieu pour se préparer pour sa réussite. « Nous sommes très satisfaits parce que nous avons remarqué qu’une bonne organisation a été mise en place par le gouvernement provincial notamment sur cette question de sécurité », a-t-il fait remarquer. Il a relevé que « Le ministre provincial de l’Intérieur a déjà entamé un travail bien fouillé à ce sujet en élaborant la cartographie de tous les conflits au niveau de toute la province. Il dispose des éléments pertinents ainsi des informations utiles. Il est en mesure de vous montrer comment cela pourrait avoir un impact sur les opérations électorales ». En plus, a-t-il renchéri, le Secrétaire Exécutif Provincial intérimaire a également un rôle de premier plan à jouer et nous pensons qu’en se mettant ensemble, ils vont travailler pour l’identification de ces conflits, en déterminer les foyers et voir quelles sont les stratégies à mettre en place pour pouvoir les étouffer de manière à ce qu’ils n’impactent pas sur les opérations électorales.

Gerard Bisambu précise, par ailleurs que « Nous n’avons plus qu’un mois et demi, parce qu’en décembre 2022, l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs sera lancée », avant de rassurer que « nous tenons à avoir les élections dans les délais constitutionnels. Le Président de la République y veille personnellement et de temps en temps, il fait un suivi au niveau du gouvernement et il l’a réaffirmé dernièrement au cours d’une interview sur France 24 pour que les moyens conséquents soient dotés à la CENI, de telle sorte que le problème financier ne puisse pas bloquer ce processus ». « Nous tenons à rassurer que les électeurs vont obtenir leurs cartes d’électeurs à l’issue de cette opération. Il est impérieux que les acteurs politiques, ceux de la société civile, les médias puissent sensibiliser la population pour obtenir leurs cartes là où ils résident pour que cela puisse être favorable aux différents territoires d’avoir le plus de sièges », a-t-il souligné.

De son côté, le ministre provincial de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Ananias Muzadi Kankonde, a adressé un satisfecit à la Centrale électorale. « Nous tenons d’abord à féliciter la CENI, car la réussite d’un projet dépend en grande partie de sa planification », a-t-il reconnu. La CENI, selon lui, est venue vers nous pour s’associer et s’enquérir de la situation sécuritaire de la province. De notre côté, nous avons commencé le travail sur le terrain pour faciliter la tâche à la CENI. « Nous allons donner aux responsables de la Centrale électorale toutes les informations nécessaires concernant nos cinq territoires ainsi que nos secteurs indiquant là où il y a un conflit, sa nature, son impact vis-à-vis des opérations électorales ». Et de noter que : « D’autre part, à notre niveau, nous y travaillons ardemment pour ces conflits puissent cesser. Nous demandons à la population de demeurer vigilante, d’aller s’enrôler et nous allons nous souder les coudes pour que ce travail puisse se dérouler comme nous le souhaitons ».

La rédaction

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