C’est dans une ambiance de carnaval et devant un parterre de sommités de la République que le président Félix Antoine Tshisekedi vient d’inaugurer ce mardi 08 octobre 2024 le nouveau bâtiment administratif de l’Inspection Générale des Finances.
Ce bâtiment pharaonique de 9 étages, flambant neuf, qui déploie sa splendeur et sa modernité à la vue de tout passant sur l’avenue Haut Commandement, est baptisé, selon Jules ALINGETE , » Immeuble Étienne Tshisekedi wa Mulumba » en mémoire de la « lutte intraitable menée par cette haute personnalité contre les anti-valeurs qui gangrenaient la RDC à son époque. C’est de cette manière que le patrouilleur en chef entend battre le rappel de ses troupes pour incarner la lutte sans merci du sphinx de Limete contre les anti-valeurs dans la gestion des deniers publics.
Arrivée du Chef de l’État à la cérémonie d’inauguration du bâtiment administratif de l’IGF
L’érection de ce patrimoine avec plusieurs bureaux, salles de réunions, salles d’équipements et parking automatisé, a été financée sur fonds propres de l’IGF à hauteur de 8 millions de dollars et ce, grâce aux efforts conjugués des inspecteurs généraux des finances, sous la houlette de Jules ALINGETE KEY. Le bâtiment construit dans le respect des normes urbanistiques et des règles en matière de passation des marchés publics dispose de tout ce qu’il faut pour faciliter le travail des 225 inspecteurs que compte aujourd’hui l’IGF.
Pendant sa visite, le président de la République n’a pas caché son sourire devant ce joyau qui vient d’immortaliser le combat de son feu père. Un motif de fierté.
Dans sa fougue de porter haut l’étendard de la bonne gouvernance en RDC, il était temps pour Jules ALINGETE de répondre à la promesse du Chef de l’État de faire un point d’honneur à l’amélioration de l’efficacité de l’Inspection Générale des Finances, en dotant aux inspecteurs généraux des finances un cadre de travail viable et moderne afin de leur permettre de relever leurs défis professionnels et répondre ainsi aux nombreuses attentes du peuple congolais.
Dans son discours, l’Inspecteur chef de service n’a pas manqué de rendre des hommages mérités au Chef de l’État qui, pour la seconde fois en trois ans, a daigné visiter l’inspection générale des finances et marque un souci particulier pour cette institution de contrôle. La construction de l’immeuble Étienne Tshisekedi constitue, pour lui, une réponse aux recommandations et recadrages du premier citoyen de la RD Congo.
Au nombre de ces recommandations, Jules ALINGETE évoque, entre autres, la réhabilitation de l’inspection générale des finances, l’amélioration des conditions de travail des inspecteurs et l’assainissement des finances publiques.
Dans cette optique, Jules ALINGETE n’a pas seulement construit et équipé l’imposant bâtiment administratif, il a permis également aux inspecteurs généraux des finances et à d’autres cadres de l’IGF d’obtenir des facilités de crédit bancaire pour se doter d’une limousine et d’une villa.
Tout ces privilèges visent, selon le patron de l’IGF à « mettre les inspecteurs généraux des finances à l’abri des tentations ».
AUTRES TEMPS, AUTRES MOEURS !
Les participants comme les artistes comédiens invités à l’inauguration de l’immeuble Étienne Tshisekedi ont reconnu les vertus et les prouesses de Jules ALINGETE qui tient à arrêter mauvaises pratiques de gestion héritées d’une certaine époque.
Il y a un temps où les gestionnaires de la res publica étaient devenus presque des chefs coutumiers, juges et arbitres dilapidant les deniers publics comme si le trésor public était leurs propres porte-monnaies.
Il y a un temps où les mandataires publics ne passaient leur mandat qu’à construire des villas privées dans les métropoles occidentales avec l’argent du contribuable congolais pour affamer le peuple.
Il y a aussi un temps où le Président Félix Tshisekedi a eu le bonheur de placer à la tête de l’IGF l’intrépide Jules ALINGETE pour traquer les fossoyeurs de l’économie nationale. Et pour honorer le chef de l’État, le patron de l’IGF s’emploie à endiguer la corruption et canaliser les ressources de l’État vers le trésor. C’est le rêve sans doute le rêve du contribuable congolais de voir l’argent de l’État servir à construire le pays et améliorer les conditions socio-économiques des populations.
En construisant un imposant bâtiment moderne qui arrache l’administration des Congolais à huit millions de dollars américains, Jules ALINGETE ouvre une nouvelle page dans la gouvernance de la res publica et s’offre en modèle à d’autres mandataires de l’État pour prendre conscience que les millions de l’État servent à construire le pays et non à se remplir les poches.
Ainsi, les inspecteurs généraux des finances et leurs administratifs ont désormais toutes les conditions réunies pour ouvrir l’enfer des mandataires et des contribuables véreux.
Martinez NGYALUKA