L’opposition projette une nouvelle manifestation dès jeudi de la semaine prochaine. Il s’agit d’un sit-in devant le siège de la CENI sur le boulevard du 30 juin.
Les 4 leaders (Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata) l’ont annoncé quelques heures seulement après la répression brutale et sanglante de leur marche. « Nous vous annonçons, mesdames et messieurs de la presse, que quelque soit les intimidations qui nous ont été faites aujourd’hui, quelque soit la barbarie, la pression contre ce pouvoir dictatorial va continuer. Dès jeudi prochain, sit-in devant cette mascarade de la CENI[…] », a annoncé l’ancien Premier ministre Augustin Matata
Devant la presse, les opposants ont fustigé aussi les actes de violence dont ils ont été victimes. « Nous sommes là pour mentionner la barbarie et l’arbitraire que nous venons de vivre avec vous , mes dames et messieurs de la presse au cours de cette marche. Comme vous avez vu, il y a eu répression barbare non seulement des leaders de l’opposition mais aussi de la population « , a-t-il dénoncé.
En réalité, a-t-il révélé, le leader du parti Leadership pour la gouvernance et le développement (LGD), les forces de l’ordre ont été missionnées pour éliminer les 4 cadors de l’opposition physiquement. La preuve, ajoute-t-il, il y a eu des coups de feu et les hommes en uniforme ont tiré avec des balles réelles.
« On vous dira qu’il n’y a pas eu de balles réelles, regardez-les, nous ne sommes pas allés les chercher dans la cité. Quel était l’objectif principal si ce n’est celui de nous éliminer tous physiquement, donc vous devez remercier Dieu que nous sommes encore vivants »,alerte-t-il.
La marche populaire s’est soldée sur une note funeste. Les policiers et des civils armés, ont tiré sur les manifestants. Plusieurs blessures sont à signaler dont certains cas graves.
Rédaction
