Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a accueilli ce lundi 03 octobre, plusieurs autorités politiques et diplomatiques venues des quatre coins de la planète dans le cadre des travaux préparatoires de la 27e Conférence des parties (COP27).
A un mois de la COP27, en novembre en Egypte, cette première journée de « pré-COP » a permis d’appeler les pays riches et pollueurs à assumer leurs responsabilités et mettre la main à la poche. Cette réunion préparatoire a permis en outre, aux différents pays, groupes et organisations de faire le point sur les avancées possibles et les blocages à craindre lors de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques, prévue à Charm-el-Cheikh du 6 au 18 novembre.
Dans son mot d’ouverture, la VPM en charge de l’Environnement et développement durable RDC, Ève Bazaïba Masudi a demandé à l’assistance de rehausser leur ambition avant que le pire n’arrive.
« La cérémonie de ce jour est d’une portée historique, pour la République Démocratique du Congo, Pays-solution au changement climatique. Rehaussons nos ambitions climatiques avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré Ève Bazaïba lors sa prise de parole.
De son côté, le Premier ministre congolais, Sama Lukonde a soulevé que « l’Afrique (…) aura de plus en plus du mal à opérer un choix entre ce qu’il lui faut faire pour assurer la survie de ses populations d’une part, et le contrôle des émissions de gaz à effet de terre, d’autre part ».
Le Ministre égyptien des affaires étrangères et président de la Pré-COP27, Sameh Shoukry s’est exprimé en quelques mots : « Repousser les actions va rendre les choses plus compliquées encore et plus chères. Le monde nous regarde. Il n’y aura pas de prolongation », a-t-il dit.
Après la cérémonie d’ouverture au palais du peuple, siège du Parlement de la République démocratique du Congo (RDC), les participants vont discuter pendant deux jours autour des thèmes habituels des négociations sur le climat : adaptation, atténuation, finance, « pertes et préjudices ». De multiples réunions bilatérales auront aussi lieu entre Européens, Africains, Asiatiques et Américains, les Etats-Unis étant représentés par leur envoyé spécial pour le climat, John Kerry.
Nicolas Kayembe
