Aline Engbe, Coordonnatrice adjointe de l’Union des journalistes pour les droits de l’homme (UJDH) a déposé une plainte contre un inconnu à la police criminelle suite à son enlèvement le 04 août dernier à 17h30 dans un taxi, dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Cette originaire de l’ex-province Orientale, porte-parole de l’Association des victimes de la guerre des 6 jours à Kisangani relate qu’avant d’être relâchée, les criminels ont fouillé son téléphone.
« Quelques temps après avoir fouillé mon téléphone, il [un des kidnappeurs] me lance des avertissements : tu dois arrêter avec tes prises de parole déplacées contre le pouvoir, ton militantisme et également arrêter les démarches avec ton association des victimes… », raconte-t-elle.
La fervente militante de la justice sociale renchérit que ses ravisseurs « lui ont dit de cesser avec ses activités sur les victimes du genocide congolais ».
« Il me fait par la suite savoir que cet enlèvement était un avertissement et que si je continuais avec mes actions, mes enfants et ma famille en paieraient cette fois-là les prix », a-t-elle fait savoir.
Des cas d’enlèvements à bord des taxis sont fréquents à Kinshasa. L’objectif des kidnappeurs a toujours été de dépouiller leurs victimes. Mais pour le cas de la journaliste Geneviève Aline Engbe est particulier. Ces bourreaux lui ont ravi aucun bien matériel.
NK