Le cadre de concertation provinciale de la société civile du Kwango semble avoir des penchants partisans dans la marche politique de la province du Kwango.
Le contenu de sa déclaration prise le 13 juin 2021, sur notamment le point concernant la réhabilitation du Dr Pierre Mwela à la tête de la Dps/Kwango en dit long.
Dans cette déclaration en effet, le cadre de concertation de la société civile du Kwango déclaré être surpris de cette réhabilitation.
Le CCPSC dit attirer « l’attention de l’exécutif provincial de ce dossier afin de prendre des décisions responsables qui tiennent compte des intérêts de la communauté ».
Cette déclaration émanant d’une structure sensée faire le contrepoids de la politique locale, sa mission régalienne, semble s’embourber dans des luttes de positionnement politique comme un parti politique.
Sa prise de position, mieux son opposition à la réhabilitation du chef de division de la Dps/Kwango fait penser que le Cadre de la concertation soutient une partie dans la lutte de poste au sein de la Dps/Kwango.
« Pendant que la province peine à décoller…, Que la population croupit dans la misère, […] Pendant que la province manque d’infrastructures de base…le CCPSC/Kwango constate avec regret et amertume – la réhabilitation par la hiérarchie de certains cadres de la Dps/Kwango… ».
Le lecteur attentionné se rendra compte que l’exposé de motifs de la déclaration du Cadre de concertation ne rime pas avec son premier constat qui semble l’étonner.
Pourquoi en effet le Cadre de concertation regrette-t-il ou a-t-il de l’amertume pour la réhabilitation du CD de la Dps ? Que perd le cadre de concertation dans la réhabilitation du Dr Pierre Mwela ?
C’est une immixtion, quand l’on sait que la réhabilitation d’un agent de l’administration relève de la loi et de textes réglementaires bien maîtrisés par les responsables de cette administration.
Cette expression de regret et d’amertume à l’entrée du réquisitoire montre que toute la déclaration du cadre de concertation est conçue par les signataires du Cadre de concertation pour manifester leur allégeance aux uns ou aux autres. Les responsables de cette structure voudraient-ils simplement démontrer ce qu’ils défendent dans leur prise de position ou à quelle autorité de la Dps font-ils allégeance ?
Autrement, pourquoi la société civile, même inféodée, regrette-t-elle – avec amertume- si une administration décide de réhabiliter un agent suspendu ? C’est curieux !
Mieux qu’un thermomètre de la neutralité du Cadre de concertation, cette déclaration vient éclairer, pour les bons lecteurs, les causes du retard orchestré dans l’organisation de la cérémonie de remise et reprise sensée couronner la reprise de service et des fonctions à la Dps.
Émile YIMBU