Forte mobilisation pour l’accueil de l’autorité morale de l’Alliance pour la Bonne Gouvernance ( ABG) à Idioda, la plus grande cité de la province du Kwilu. Jonathan Bialosuka y a foulé ses pieds en compagnie de plusieurs ténors de son parti dans le cadre d’une tournée de remobilisation des troupes qu’il a entamée à Kinshasa en début du mois de juin courant.
Avant Idiofa, le patron de l’ABG a commencé par Gungu, le fief naturel d’Antoine Gizenga, où il a fait l’objet d’un bain de foule émouvant. Les Bapende, les bambalas, les Bayakas, les Basukus et bien d’autres tribus ont fait vibrer les entrailles du sol qui a porté l’étendard de la révolution Muleliste et Lumumbiste aux premières heures de la République Démocratique du Congo.
Après plusieurs décennies d’une hégémonie sans partage du PALU d’Antoine Gizenga, l’ABG laboure, sème, passe et repasse pour une moisson très abondante dans le Kwilu.
Les foules drainées à Gungu et à Idioda, fief d’Aubin Minaku, Boris Mbuku et Richard Ndambu, augurent un franc succès en 2023 pour Jonathan Bialosuka, un manager hors pair.
En deux ans et demi, le ministre Honoraire de la Pêche et Élevage, a réussi à hisser très haut l’emblème de son parti qui compte des le premier cycle électoral 12 élus tant qu niveau provincial que national.
Transfuge du FCC, l’ABG a accepté de mouiller les maillots au sein de l’Union Sacrée afin d’apporter son soutien à la vision du Président Félix Tshisekedi.
A ce jour, en dépit de son absence au sein du gouvernement Sama Lukonde, la détermination de l’ABG de soutenir Félix Tshisekedi n’est pas ébranlée. Car le match n’est même pas encore à la mi temps.
Signalons que partout où il passe- Kinshasa, Gungu- Idiofa- , Jonathan Bialosuka relève le moral de ses militants et les exhorte au travail pour une adhésion massive au parti et augmenter le poids politique de ce dernier aux prochaines échéances.
Après Idiofa, Jonathan Bialosuka devrait se rendre dans son Kwango natal mais aussi dans la Grande Orientale où son parti a également le vent en poupe. Il faut en avoir le souffle.
Le Mandat